Alors je vous raconte. Mon PC est mort, alors j'ai eu un 0 dans une matière que je déteste et qui pourtant est très importante. Une prof que j'ai dans 4 ou 5 cours m'a définitivement énervée. Avec tout le respect que je lui doit, j'ai du mal à l'imaginer m'apprendre quelque chose. Et il y a aussi, mes petits camarades âgés de 25 ans, si je ferme les yeux avec eux, j'imagine entendre des pré-ados débiles, et quand j'ouvre les yeux ils ont 7 ans de plus que moi. Enfin vous l'aurez compris quand je suis rentrée chez mes parents jeudi c'était la grande forme olympique. J'avais l'impression d'être en train d'abandonner. Tout en continuant à profiter de l'argent de mon père, de mon indépendance, je faisait tout l'inverse de ma partie du contrat.Et il n'y avait que moi qui me le reprochais. Et X. & Co pour me dorloter, me dire "Souris, amuses-toi". Alors que ces derniers temps, je n'ai fait que ça et dormir (parce que j'ai eu la grippe et que je ne m'en remet pas alors je dors au milieu de la journée en ce moment, 3, 4 heures parfois.).
Mais il y a eu mes notes du premier semestre, le vendredi matin. J'aurais surement du être fière et me dire "Quel talent !". En faite, j'ai eu 16 à tous mes partiels, j'ai 15.5 de moyenne à mon U.E. la plus importante Et 14 de moyenne en tout. Ça m'a fait quelque chose d'étrange que d'avoir réussi, Ça mettais en relief mon abandon et mon échec au deuxième. Et alors que depuis trois jours, je me sermonnais, je me trouvais nulle d'être heureuse. C'est monté d'un coup, le doute et le dégout de moi, d'abord c'était juste des sanglots puis des vertiges. J'ai eu du mal à me préparer mais je suis descendue à Gre, comme on l'avais prévu avec Co et Rn pour faire un billard à la base. J'ai quand même réussi à retrouver X. juste après le bus, à retrouver Rn et Co, juste au départ de X. en plus il faisait chaud. D'ailleurs on a pas fait de billard, on a retrouvé O. au parc. L'aprem était simpa avant que Rn m'annonce la plus mauvaise nouvelle. Co m'a invité à rester sur gre le soir et je pensais que ça m'éviterait de ressasser mes pensées et ma peur de l'avenir.
On a passé une soirée tranquille chez leur A. On a joué au Time's Up & je pensais pas leur poser une colle en inscrivant Keith Richard sur mon papier mais il n'y avais que Rn qui le connaissait. Heureusement que j'avais pas mis Jimmy Page. Mais les mimes c'était énorme. Une dose de rire pour quelques jours. On a arrêté, Rn et A. ont joué de la guitare moi j'ai essayé mais je me rappelais de rien, depuis j'ai joué des heures et des heures pour me rattraper. C'était un bon moment. On a fait des photos floues, il faut vraiment que j'apprenne à me servir de mon nouveau D80. Mais après ça a un peu dégénéré à cause d'un débat vaguement politique qu'on aurait jamais du commencer et qui a été interminable. Les parents de A.. sont arrivés et y ont pris part. Ils sont très optimistes et un peu aveugles mais pas méchants et leur argumentation était dure à contrer quand je ne savais même plus de quoi on parlait et pourquoi on parlait. Mais ils ne m'ont pas lachée alors que les autres avaient réussi à se soustraire à la discussion. Je garde le souvenir d'un moment long et insensé. Mais le problème ça a surtout été quand on a dévier la discussion vers notre orientation et notre avenir. Parce que je ne suis pas assez naïve pour penser que je ne vais pas en chier et qu'il me suffit d'être bonne dans ce que je fais. On a réussi à fuir. Et O. et Rn nous ont raccompagnées chez Co.
On s'est couchées, toutes les deux épuisées, et un peu désespérées. Au bout de quelque temps de discussion j'ai dit la mauvaise nouvelle à Co, parce que je m'en serais voulu de lui mentir. Et savoir la vérité quand elle me parlais de ses doutes, j'avais l'impression que c'était vraiment injuste. Ça a été dur pour elle. Mais elle s'est endormie pas longtemps après. Moi je lui avais raconté mes doutes que personnes d'autres n'avait entendus, mais ils se sont mis à valser avec mon mal de tête et je n'ai pas dormi avant longtemps. Le lendemain on a eu du mal à se lever, on était pas gaies mais ça allait et O. a tout cassé avec son sms pourri et je lui en veux vraiment.
Rentrer chez moi épuisée. Mais voir A., X. et R. J'ai passé un bon moment à discuter avec eux dans la cuisine pendant des heures juste parler et ne rien faire d'autre. Mais R. avait l'air épuisée et vraiment triste, moi ça m'inquiète. Ça m'inquiète vraiment. C'est pire qu'abandonner la fac ça, voir R. triste. J'ai pas trouver que faire, elle était un peu fuyante, mais la prochaine fois, je trouve, je veux qu'elle rie. Il sont parti et m'ont laissée pensive à propos de R. Et le lendemain, j'ai essayé de me remettre au travail pour revenir en cour et j'ai discuté avec ma L*. Je suis rentrée à la fac plus motivée. Je vais trouver le juste milieu je pense, ni tout lacher, ni me mettre la pression parce que je ne la supporte plus.
Pardon pour le pavé, en ce moment c'est le bordel. Même si je ne vais pas si mal.