http://contingence.cowblog.fr/images/pleasebequietbycrocodililachrymaed30m2cp-copie-1.jpgEtonnamment, ça va. Le semaine dernière, ça a fait un an. Le début des crises d'angoisses qui reviennent, tout ça. La tristesse qui ne s'en va plus. Et pourtant ça va. Je me sens forte. J'ai commencé un cahier où je note les choses positives de mes journées, je vais essayer de m'y tenir mais c'est déjà bien de se forcer à y réfléchir, à ce qui était bien dans cette journée quand elle finit.




Si je n'écris pas c'est parce que je ne saurais expliquer comment la rentrée m'a rendue heureuse parce que j'aime apprendre et comment elle m'a déçue parce que je déteste ce que j'apprend. Il y a aussi Ab qui est hyper étrange avec moi, comme si on était obligées de se marcher dessus pour exister. Les filles pourraient pas être potes, non il faut se battre pour l'attention. Je déteste ces attitudes de fille. Et pourtant, j'ai l'impression que plus je la laisse faire ça, plus K. s'éloigne. Et il me manque. As je m'étais faite au fait qu'il ne soit pas si cool avec moi, en fait je sais que ma dépression l'a éloigné et après tout, s'il n'est pas capable de faire la part des choses, c'est peut être qu'il n'est pas si cool. Mais K. me manque affreusement. Parce que lui c'était pas pareil, il était pas juste drôle, avant on pouvait discuter pendant des heures et là, je ne suis même pas sure qu'on ait au 5 vraies discussions depuis début septembre. Je me sens rejetée et du coup je me sens seule. Pourtant ça va pas si mal, je sais ce que je veux, je veux apprendre un maximum de chose, je veux avoir ma vision sur tout, je veux lire beaucoup, je veux réussir mon BTS pour pas perdre ces deux années si pénibles. En faite ça ne va pas si mal. ça ne va pas mal quand je pense à X., et à M. parce qu'ils sont cool. Je ne peux pas dire la même chose de A. mais je ne sais pas pourquoi. Il faudrait que je trouve quelque chose qui nous rapproche parce que je ne peux pas perdre A. Et pourtant je ne peux pas lui dire simplement "tu me manques" parce que monsieur a peur des mots. A. me manque, K. me manque. Et pourtant j'ai l'impression que je ne saurais plus gérer de relation aussi proche. La dépression a fait de moi une handicapée des relations. Elle est partie mais je me sens démunie quand je pense que maintenant je pourrais avoir de vraies amitiés sans faux semblants, il ne s'agirait plus de jouer le role de jeune fille épanouie que j'ai joué pendant 6 mois.
Un jour je leur dirai que j'ai été malade, qu'ils ont assisté à ma dépression.

Mais en tout cas je pense que ça va aller. D'ailleurs d'une façon générale, je vais bien et je me sens forte.
 
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Disparaître de la surface de la terre c'est possible ?
Au moins pour quelque temps. Je voudrais me retrouver seule, loin de leur regard. Loin de A., X., L*, mes parents et ma petite soeur, j'ai l'impression d'en avoir vraiment besoin. Mine de rien, ils me sapent le moral, me font me remettre en question, me font perdre confiance. Marrant la façon dont ils s'approprient vos victoires et méprisent vos échecs. Et merde maman, je m'en fous de tes histoires de chant, c'est tellement nul, j'ai envie de te le dire à chaque fois. J'ai l'impression de pas exister sans eux, je déteste ça et je les déteste pour ça. Je voulais partir, j'étais prête, ça allais me faire du bien. 


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Il faudrait que je bosse les partiels qui m'arrivent dans le coin de la figure (les 22 et 23) au lieu de réfléchir à des choses qui ne sont pas si importantes. Ma relation avec A. je pourrais y réfléchir encore longtemps vu comment tout s'arrange. Mon absence de réaction quand j'ai revu J. est plutôt positive alors pourquoi y penser. Et la ville où D. feras ses études ne devrais avoir aucune importance même si j'ai un entretien dans la dite ville mardi. Je suis rentrée de Paris mercredi et j'ai repris des billets pour Paris jeudi, parce que j'y retourne, je vais à Roubaix mardi et je dors à Paris. Depuis mercredi, je n'ai pas ouvert un livre. Je suis désespérante. Il faut que je bosse mes partiels mais j'ai des illusions et des questions qui me flottent dans la tête et je les laisse me noyer. Ça craint. Mon vrai problème que j'essaye de faire disparaître derrière toutes mes prises de tête, c'est mon stage. J'ai pas envie de le faire et j'ai oublié de faire les papiers. En plus, j'avais un rendez-vous téléphonique avec mon maitre de stage et il m'a oublié. Je devrais lui envoyer un mail, envoyer un mail à la secrétaire de la fac mais comme je sais pas exactement ce qu'il faut que je dise, je repousse ça à la veille du jour-J, c'est malin. Et puis, je suis trop fatiguée et je ne dors pas. J'ai perdu la notion du temps et des priorités. C'est la défaite, je suis vraiment dans la merde. Plus je me déteste, plus je doute, plus je réfléchi, moins je travaille. C'est un putain de cercles vicieux et quand il recommence j'ai un peu moins confiance. Et putain ma L* me manque tellement, tellement.

Ce 9 juin sera décidément le début ou la fin de ma vie. Le début parce que si ça arrive enfin, si j'ai le bts, l'avenir sera moins incertain. La fin parce que si je ne l'ai pas je risque d'avoir du mal à me retrouver des objectifs après 4 ans à courir après celui-là.

Trève de plaintes inutiles, faut voir le bon côté des choses puisqu'il est bien là : j'ai passé un super moment aux tuileries avec mon E.. A  Boulogne, ils ont été très gentils avec moi et j'ai pas perdu mes moyens. J'ai un autre entretien, c'est un progrès par rapport à l'an dernier et je vais découvrir Lille. A. est cool en ce moment. Jeudi soir, c'était un très bon moment surtout la loge et ses acteurs drôles. Et puis A. a raison, mes partiels je peux y aller un peu au talent vu qu'ils ne suffiront pas à rattraper un échec de 6 mois. Déesse va bien, enfin. Et j'ai surement du boulot pour juillet.
 
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J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants


Oh la la. J'ai encore rêvé du spectacle cette nuit. C'est quoi ces trucs irréels qui me poursuivent ? J'ai peur de perdre mon temps à vivre dans mes rêves du retour de D. ou connaître J. ou je ne sais quoi. Et que ça me confine dans une dimension où je suis la seule à vivre. Que la réalité me devienne même inaccessible. C'est vrai j'ai du mal à comprendre le monde qui m'entoure et les autres sentiments et de toute façon, je ne laisse presque personne m'approcher et essayer de me connaître ou alors j'essaye pas. Ou j'y arrive pas.

C'est vrai qu'avec les filles de la fac, ma vie sentimentale n'a pas grand chose à voir. Quand on a commencé à en parler, là j'ai été gênée parce que j'ai rien à dire. C'est vrai que j'ai vécu des trucs mais parfois j'en ai pas du tout l'impression. Je ne sais même plus ce qu'il y a eu entre D. et moi. S'il n'est pas ridicule de m'en servir d'excuse pour justifier le vide qu'il y a eu depuis lui. J'ai pas mal de doutes en ce moment et faire ce genre de rêve ne m'aidera jamais. Je me réveille et réalise que je suis seule encore. Que rêver de J. ne m'a pas fait bien avancer. Je revois les filles, elles me demandent où j'en suis et je n'ai toujours que mes vieilles blessures qui ne sont plus prétextes valables à ma méfiance. Simplement, des fois je me demande ce qui me prouve qu'il y a encore de quoi s'intéresser à moi puisque plus personne le fait. Je ne faisais pas plus d'effort avant.


Enfin, j'ai totalement conscience que ce n'est pas très important.
Je suppose que j'avais juste besoin de mettre des mots sur mes doutes & ma solitude.


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