I hate myself. Pourquoi cette attitude ? En deux jours, j'ai été odieuse avec A., deux fois, Et avec B. Avec A., la première fois jeudi, je pense pas qu'il y avait d'alternative et puis j'étais en train de leur bousiller leur matinée. C'était M. ou moi et M. semblait bien décidé à ne pas changer. Me piétiner semblait bien l'amuser. Et ma réaction paraissait à son gout. Alors, il fallait que je parte. A la première occasion, je l'ai fait. Je suis partie, avec des larmes pleins les yeux et M. rayonnait, il avait réussi, il est fort. Je ne comprend pas pourquoi il fait ça, je ne comprend pas de quel droit il le fait. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter ça. Mais il me fait mal. La deuxième fois, hier, A. était juste comme à son habitude, trop empressé et tirait des conclusions à partir de rien, et je ne sais plus, je crois que ça m'exaspérait, je voulait qu'il me laisse comprendre. J'avais envie de lui expliquer, mais c'était pas le moment. Alors j'ai été brusque. Et quand je l'ai revu, plus tard dans la journée, j'étais trop obnubilée par mes affaires avec mon nombril que je ne me suis pas souvenue que je venais surtout dans le but de m'excuser, je savais qu'il fallait que j'aille avec eux, mais je ne savais plus pourquoi. D'ailleurs, là-bas, tout ce que j'ai obtenu c'est quoi... Lui m'a balancé son sac dans la cheville mais j'ai pas osé le regarder, j'étais en train de partir. Il avait pas l'air de bonne humeur (pour changer) alors je suis partie sur un « Bon week end ! » adressé à C., A. et R. étaient déjà rentrés, j'avais plus rien à faire là. Il y avait B. en bas, B. qui a fait comme à son habitude, m'a demandé ce que je fesais, il ne m'avait pas tenu rigueur de ces heures de SVT. D'habitude pendant ces heures-là, je suis tellement contente qu'il soit là. J'aime bien qu'on se raconte nos vies, qu'il réclame que je lui dessine dessus, qu'on rie, qu'on écoute rien au cours. Mais cette fois-ci, j'ai pas plus écouté que d'habitude, mais j'ai pas été cool avec lui, je ne sais pas pourquoi... En tout cas, quand je suis sortie de cette salle de svt, je m'en voulais tellement. J'étais vraiment énervée contre moi et mes imbecilités. J'avais peur de l'avoir vexé mais non, ce type est vraiment cool. Il est même allé jusqu'au tram avec moi, comme ça, le sourire aux lèvres, me parlant de son week end. Cela dit, moi je culpabilise, pour lui et pour A. J'en ai vraiment marre de pas être à la hauteur. D'être brusque, d'être fière. De laisser entendre que je m'en fous, alors qu'en vérité, je le sais bien : sans eux, je ne suis pas grand chose. Le jour où il en auront marre de moi, de mon inconstance, de mon égoïsme, de mes plaintes interminables et de mes gamineries. Ce jour-là, j'aurait tout gagné, je ne serai plus rien. Le jour où ils arrêteront de me pardonner mes conneries, il me restera mes yeux pour pleurer.
Il avait sa voix des mauvais jours, il disait "ça va, ça va", et le noeud dans sa gorge fesait résonner les mots. Je savais qu'en faite ses yeux étaient humides. Je savais aussi qu'il avait froid, qu'il était dehors une ciguarette à la bouche. Il est juste un peu trop fier. Quand j'ai dit "J'espère que ça s'arrangera pour toi.", il a répondu " Je vois pas de quoi tu parles." Moi, j'aime pas ça.
Longue journée. Trop de solitude. Mais voila. ça va maintenant. Je sais que j'ai pas fait assez de maths. On verra. Je sais, je suis trop passive, c'est pas comme ça que les choses vont changer. Ce fut une journée de réflexions fort noires. I'm probably insane. On est deux en moi, l'autodestructrice et la détruite. Je dois pas être la seule à qui ça arrive mais, en faite, c'est assez effrayant. La détruite admire la force de l'autodestructrice, l'autodestructrice déteste la faiblesse de l'autre. Et ainsi de suite. En grandissant peut-être que ça passera. C'est toujours un peu pareil. J'ai toujours un peu les mêmes problèmes. je suis à la recherche d'un but. Je change d'humeur toute les dix secondes. J'ai envie de l'appeler, mais quand je l'appelle, je me rend compte que j'ai rien à lui dire. Je prend un chemin mais au bout de dix pas, je fait demi-tour.Le matin, je me prépare à manger, et quand c'est près, j'ai plus faim du tout. Il y a beaucoup d'exemples comme ça.
M'enfin, qui sait peut-être que dans les jours qui viennent quelque chose changera. En tout cas, j'espère en tout cas qu'il y aura un peu de soleil. Parce que cette semaine, ça a été ma seule et unique satisfaction. Vivement le printemps.
M'enfin, qui sait peut-être que dans les jours qui viennent quelque chose changera. En tout cas, j'espère en tout cas qu'il y aura un peu de soleil. Parce que cette semaine, ça a été ma seule et unique satisfaction. Vivement le printemps.
( nouvel habillage : wind, ça fait automne. )
Ce matin, le café avait un gout de désespoir. Il est revenu dans un rêve. Sa présence m'épuise. Je suis racine carré de moi-même quand je pense à lui. Je me sens si bête. Et puis j'ai envie que les choses redeviennent un peu comme avant. Je sais pas pourquoi ce découragement-là, maintenant. Je me sens seule et enfermée dans une spirale. J'écoute la musique de l'an dernier. Ma gorge se serre. Je ne sais plus quoi penser. Je suis définitivement une sale conne. Il y a quelque chose que j'ai raté et je le sais. Enfin, peut-être qu'au fond, c'est pas très important. Personne n'a besoin de mon amitié. Personne ne m'attend. Personne ne me répondra. Il y a peut-être là, une conclusion à tirer. Je sais pas, on ne se refait pas. Pas tout seul du moins. Il y a surement une solution quelque part. Dans l'armoire à pharmacie, peut-être. J'ai peut-être tort, sur tout les points. Je souffre seulement de solitude.
Je sais maintenant que mieux vaut quelqu'un qui me fait mal que personne.
Ce matin, le café avait un gout de désespoir. Il est revenu dans un rêve. Sa présence m'épuise. Je suis racine carré de moi-même quand je pense à lui. Je me sens si bête. Et puis j'ai envie que les choses redeviennent un peu comme avant. Je sais pas pourquoi ce découragement-là, maintenant. Je me sens seule et enfermée dans une spirale. J'écoute la musique de l'an dernier. Ma gorge se serre. Je ne sais plus quoi penser. Je suis définitivement une sale conne. Il y a quelque chose que j'ai raté et je le sais. Enfin, peut-être qu'au fond, c'est pas très important. Personne n'a besoin de mon amitié. Personne ne m'attend. Personne ne me répondra. Il y a peut-être là, une conclusion à tirer. Je sais pas, on ne se refait pas. Pas tout seul du moins. Il y a surement une solution quelque part. Dans l'armoire à pharmacie, peut-être. J'ai peut-être tort, sur tout les points. Je souffre seulement de solitude.
Je sais maintenant que mieux vaut quelqu'un qui me fait mal que personne.
[ On a peur. De l'inconnu. Du pire. Et puis qu'on le veuille ou non, on attend tous quelque chose. Sinon, on presserait sur la détente, on avalerait la plaquette de médocs, on appuierait sur la lame de rasoir jusqu'à ce que le sang gicle... ]
Hell - Lolita Pille.
(Cette réfférence manquait à mon blog d'adolescente en crise.)
Ce rose fesait un peu niais à la longue je trouve. Je suis pas sûre qu'à la longue ça me corresponde vraiment. Je tente autre chose, c'est pas encore parfait. J'ai du mal avec la nouvelle version de cow'.
Il y a des trucs bizarres qui se passent en ce moment. Comme cette perte de la notion du temps. Cette semi-conscience. Cette peur du sommeil, parce qu'il est si noir. Dur à trouver et pas très reposant. Il va falloir que je touche aux montagnes de boulot qui trainent sur mon bureau. Pas grand chose à faire d'autre mais pas vraiment la force de m'y mettre. Moi qui m'y étais mise ces dernières semaines. Tout mon beau travail, pfouiit... Tant pis. C'est bête ce qui m'arrive, j'aimerai faire une pause, mais voila. La pause, c'était le début de semaines, les quelques jours au bord de la mer. Mais faut croire que c'était pas suffisant.
Et j'aimerai des vacances de moi. ça, ça n'existe pas. J'aimerai bien me débarrasser de moi mais à chaque fois que je passe devant une poubelle, le généreux en moi prend le dessus et j'arrive pas à aller au bout. Des restes de cet après midi-là où des gens pour le moins incongrus m'ont rendu le sourire, comme ça, parce que j'étais au bon endroit au bon moment. Le valet, Manon, vite, le valet. Et qu'est-ce t'attend le roi dépèche-toi. Je voudrai que ce soit toujours des veilles de vacances parce que jour-là, ils étaient si gentils. Ils ont fait ça sans même se rendre compte de l'importance que ça avait pour moi. Ils m'ont fait rire, c'est tout. J'ai passé l'après-midi en compagnie de gens qui n'avait pas oublié la chaleur et l'humanité et quand ils ont dit bon, là faut y aller. J'étais triste que cet après-midi n'ai pas duré des années, parce qu'ils étaient drôle et gentils et humains et que pour eux Manon était une humaine et pas celle-qu'on-regarde-de-haut-parce-qu'on-à-quelque-chose-à-lui-reprocher-mais-à-qui-jamais-au-grand-jamais-on-exprimera-nos-reproches-clairement-parce-qu'elle-n'en-vaut-pas-la-peine-et-puis-qu'on-la-regarde-de-haut-on-aime-bien-ça. Des humains il en reste et je le sais bien, encore une preuve aujourd'hui, en attendant maman en ville. J'étais frustrée et fatiguée, je sais pas trop qu'est-ce qui m'a poussé à pleurer pour de bon, mais je pleurait, j'avais perdu mon aprèm à pas trouver ce que je cherchais, j'avais froid et de l'avance, j'avais pas envie d'être là, j'avais envie d'être nullepart. Et puis il y a eu ce type qui me connaissait ni d'Adam ni d'Eve qui a dit ça va aller ? Faut pas pleurer, mademoiselle. Faut sourire. Qui m'a sourit, et s'est en allé comme il était venu. Je sais pas pourquoi il a fait ça, mais je sais que dans son sourire y avait un truc encourageant et sympa. J'ai envie de croire que ce type là, c'était un ange. Un ange qui balance des fleurs dans la vie de ceux qu'il croise. Et j'espère qu'il y a des gens qui sont là, pour lui balancer des fleurs dans sa vie à lui. Parce qu'avec son sourire, il m'a apporté plus qu'il ne le pensait, je crois.
Il m'a poussée aller de l'avant, et à me dire qu'il faut que je me raproche de ces humains et que je m'éloigne de ceux qui ne le sont plus, parce que pour X raison, leur égo plus leurs valeurs sont devenu trop lourd à porter alors tout compte fait, ils ont balancé leurs valeurs à la poubelle et sont heureux comme ça. Au dessus de tout, au dessus des règles de la morales, au dessus de ceux qui s'en encombres, au dessus de ceux qui croient à des utopies de médeu comme l'amitié ou l'amour parce que c'est choses là n'existent que si on s'apelle Blanche-neige ou Les-sept-nains ( excusez-moi, je suis... fatiguée, ça dois être le mot, fatiguée. ).
Sur ce, je vais aller essayer de me reposer. En espèrant arriver à faire autre chose que ressasser mon passé pendant des heures comme tout les nuits en ce moment.
Et j'aimerai des vacances de moi. ça, ça n'existe pas. J'aimerai bien me débarrasser de moi mais à chaque fois que je passe devant une poubelle, le généreux en moi prend le dessus et j'arrive pas à aller au bout. Des restes de cet après midi-là où des gens pour le moins incongrus m'ont rendu le sourire, comme ça, parce que j'étais au bon endroit au bon moment. Le valet, Manon, vite, le valet. Et qu'est-ce t'attend le roi dépèche-toi. Je voudrai que ce soit toujours des veilles de vacances parce que jour-là, ils étaient si gentils. Ils ont fait ça sans même se rendre compte de l'importance que ça avait pour moi. Ils m'ont fait rire, c'est tout. J'ai passé l'après-midi en compagnie de gens qui n'avait pas oublié la chaleur et l'humanité et quand ils ont dit bon, là faut y aller. J'étais triste que cet après-midi n'ai pas duré des années, parce qu'ils étaient drôle et gentils et humains et que pour eux Manon était une humaine et pas celle-qu'on-regarde-de-haut-parce-qu'on-à-quelque-chose-à-lui-reprocher-mais-à-qui-jamais-au-grand-jamais-on-exprimera-nos-reproches-clairement-parce-qu'elle-n'en-vaut-pas-la-peine-et-puis-qu'on-la-regarde-de-haut-on-aime-bien-ça. Des humains il en reste et je le sais bien, encore une preuve aujourd'hui, en attendant maman en ville. J'étais frustrée et fatiguée, je sais pas trop qu'est-ce qui m'a poussé à pleurer pour de bon, mais je pleurait, j'avais perdu mon aprèm à pas trouver ce que je cherchais, j'avais froid et de l'avance, j'avais pas envie d'être là, j'avais envie d'être nullepart. Et puis il y a eu ce type qui me connaissait ni d'Adam ni d'Eve qui a dit ça va aller ? Faut pas pleurer, mademoiselle. Faut sourire. Qui m'a sourit, et s'est en allé comme il était venu. Je sais pas pourquoi il a fait ça, mais je sais que dans son sourire y avait un truc encourageant et sympa. J'ai envie de croire que ce type là, c'était un ange. Un ange qui balance des fleurs dans la vie de ceux qu'il croise. Et j'espère qu'il y a des gens qui sont là, pour lui balancer des fleurs dans sa vie à lui. Parce qu'avec son sourire, il m'a apporté plus qu'il ne le pensait, je crois.
Il m'a poussée aller de l'avant, et à me dire qu'il faut que je me raproche de ces humains et que je m'éloigne de ceux qui ne le sont plus, parce que pour X raison, leur égo plus leurs valeurs sont devenu trop lourd à porter alors tout compte fait, ils ont balancé leurs valeurs à la poubelle et sont heureux comme ça. Au dessus de tout, au dessus des règles de la morales, au dessus de ceux qui s'en encombres, au dessus de ceux qui croient à des utopies de médeu comme l'amitié ou l'amour parce que c'est choses là n'existent que si on s'apelle Blanche-neige ou Les-sept-nains ( excusez-moi, je suis... fatiguée, ça dois être le mot, fatiguée. ).
Sur ce, je vais aller essayer de me reposer. En espèrant arriver à faire autre chose que ressasser mon passé pendant des heures comme tout les nuits en ce moment.
Trop enfant. Définitivement. Trop enfant.