H. me dis souvent que je devrais retourner à la maison. Je lui répond que je me sens libre ici. Que je suis heureux. Vous savez ce qu'il me répond ? que ce n'est une question de bonheur mais de faire le bon choix. Vivre loin de chez soi, ce n'est pas normal. [...] Nous ne serons jamais d'ici. Mais nous avons aussi cessé d'appartenir à l'endroit que nous avons quitté. Nous serons toujours des étrangers ici. Et avec le temps nous le devenons également aux yeux de ceux que nous aimons. Nous croyons être libres. En vérité, nous sommes des exilés, des âmes égarées.
Ma vie ne ressemble en rien à ce qu'elle était l'an dernier. Quand j'avais tout ces gens sur qui compter. Et c'est un cercle vicieux, ma solitude de me frustre alors les gens qui viennent me retrouver, je leur renvoi une image qui n'est pas la mienne. Hé ! Pourquoi c'est si dure de m'avouer que je suis seule ? Et pourquoi je tiens forcément à leur cacher ? A E., à ma L*, à A., en ce moment, je suis agressive. C'est le retour de baton, c'est Annecy, je n'ai été ni grenobloise, ni annécienne cette année. Alors les grenoblois je ne les connais plus vraiment et j'ai pas connu les annéciens. Le résultat c'est la solitude qu'il faut que j'accepte au lieu de mentir, de me mentir.
Il y a NZ. et il y a G., les histoires où je n'assure pas, les histoires que je n'assume pas. La chose est pourtant simple, j'ai eu peur que NZ soit proche, cette peur découlant d'une certitude, celle que plus près personne n'aimerait ce qu'il verrait de moi. J'ai l'impression qu'il me faudra un peu de temps pour me remettre de cette année pour m'adapter à la solitude et m'aimer seule, sans le sourire de R., sans leurs encouragements en somme.
Mais pas la peine d'être malheureuse, ça ne règlera rien.Il y a NZ. et il y a G., les histoires où je n'assure pas, les histoires que je n'assume pas. La chose est pourtant simple, j'ai eu peur que NZ soit proche, cette peur découlant d'une certitude, celle que plus près personne n'aimerait ce qu'il verrait de moi. J'ai l'impression qu'il me faudra un peu de temps pour me remettre de cette année pour m'adapter à la solitude et m'aimer seule, sans le sourire de R., sans leurs encouragements en somme.