Contingence - How my heart behaves

End of the year

Thu, 25 Jul 2013 12:37:00 +0200

Il y a eu la soirée chez M^ge. La soirée parfaite. Je l'ai passé avec K. presque seulement avec lui. On a beaucoup discuté, il m'a servi du vin et on est resté tous les deux. Les autres nous lançaient des regards surpris, mais j'étais la première surprise de l'attention de K. Penser à cette soirée, ça ranime le manque. Je voudrais le revoir avant de partir en septembre. En tout cas, ses messages depuis qu'on est séparés sont tellement fou. Il est trop gentil, c'est tout. Avant qu'on se sépare, je voulais lui dire qu'il comptait pour moi pour être sur qu'on allait pas perdre contact. On a bu un café ensemble mais il était crevé et préoccupé je n'ai pas réussi ni essayé d'ailleurs. Du coup, j'ai régressé de 4 ans au moins et je lui ai écris un mot assez long. J'aurais voulu lui laisser dans une boite au lettre ou quelque chose comme ça mais c'était pas possible. On s'est revu 5 minutes, il a été cool de faire le déplacement parce que je ne lui avait même pas dit ce que je devais lui donner. Il a mis un certain temps à répondre à ma lettre mais ça a été au delà de mes espérances. Il dit qu'elle lui remonte le moral et il dit qu'il est fier que j'ai écrit ça. Je suis vraiment contente de l'avoir fait, sinon je crois qu'on ne se serai presque pas parlé depuis la fin du bts.
Ensuite, j'ai eu mon permis et j'ai eu mon BTS, mes notes du bts sont assez impressionnantes, surtout pour l'écrit, j'en suis assez fière. En tout cas, j'ai plus de 12 de moyenne, ça passait largement. J'ai travaillé un petit peu. Et je suis partie en montagne seule. C'est mes première vraies vacances d'été depuis le bac, ça fait très bizarre. D'ailleurs je préfèrerais largement travailler que ne rien faire comme ces derniers jours où je me traine seule à la maison mais ça repose. J'évacue toutes les pensées angoissantes qui peuvent venir et je le fait assez bien d'ailleurs. Je suis partie une semaine au festival d'Avignon. La veille de partir A. est venu manger à la maison, on a parlé jusqu'à 4h du matin c'était génial. ça m'a fait un bien fou de me rendre compte qu'on est toujours proche qu'on peut toujours discuter autant tout les deux. Qu'on se soutient aussi. Il a dit qu'il avait senti que j'étais mal pendant ma dépression, je crois qu'il dit la vérité. A Avignon, maman m'a emmenée voir quasiment tous les spectacles que je voulais, j'ai un peu honte parce que je suis une enfant gâtée. On avait dit deux spectacles par jour, on en a vu 4 parfois. On a vu de très bonnes choses, il y en a surtout un qui m'a marqué c'est "Il suffit d'un train pour pleurer" un spectacle qui mêle le rock avec les aventures d'une fille de 30, j'ai adoré. Je me suis beaucoup retrouvé et puis l'actrice est très forte. J'ai vu A^sa Avignon, ça m'a fait plaisir de le voir et surtout j'ai été surprise qu'on passe autant de temps ensemble et qu'il en ai l'air content. Il a vu le spectacle de la compagnie que j'adore, il a beaucoup aimé. J'ai beaucoup ri avec lui.
Samedi, on a fait une soirée à la maison avec les copains. On a beaucoup ri, surtout avec les filles. On a dansé, on a chanté aussi et ça c'était drôle.

C'est un article que j'ai écrit en juillet, je ne comprend pas pourquoi je ne l'ai pas posté. Alors je le poste maintenant.

xxxsoulfulregretsxxx.deviantart.com/art/Porcelain-271548886

Here we are now hopeless kids

Tue, 18 Jun 2013 19:25:00 +0200

J'ai fini mon bts. Je crois que ça devrait passer mais ça ne sera pas brillant. J'espère ne pas me tromper. Le mois qui vient de s'écouler est allé à une vitesse incroyable. Il y a un mois, on est parti à Cannes sous le déluge. On a profité de Cannes pour se détendre. Ce week end m'a fait un bien fou, je me suis ressourcée à un point pas croyable. Sentir le vent et la mer, c'était trop génial. Et voir des films à côté de K., même des mauvais c'est cool. On a vu 9 films, on a beaucoup ri aussi. Le voyage du retour, le coucher de soleil, la musique, l'autoroute, c'était un moment tellement serein, rien que d'y penser ça me serre le coeur parce que c'est fini.

Après il y a eu les révisions plus ou moins efficace. La désintégration, c'était une soirée bizarre mais tellement drôle. O. m'a fait un bisous qui guérit tout sur le nez et c'est une image qui me fait toujours sourire. K. a dit que je l'avais fait rire et c'est pas difficile de savoir pourquoi. C'était vraiment n'importe quoi. Le week end chez papa à voir des conférences intéressantes et faire de la lumière pour des spectacles sympas. Le café qu'on a bu entre image. K. m'a expliqué un truc la veille du bts, tout le monde se foutait de moi mais le lendemain on avait trois questions dessus et j'étais bien contente. Pendant le BTS, j'avais une sinusite de folie et j'étais shootée aux anti-allergènes mais au final, j'ai bien ri. Le premier midi quand tous les images sont dehors, ne rien comprendre parce que je suis hyper ralenti mais passer un dernier moment avec eux au coin fumeur qu'on aura beaucoup occupé. K. qui se fout de moi mais qui boit mon thé quand même. Le stress de la physique. Au bout de trois questions, je n'avais qu'une seule hate, sortir de la salle. Au final, je crois qu'aucune épreuve ne s'est réellement mal passée. A part l'oral le plus important, mais K. a entendu les notes de tout le monde et il dit que personne n'a au dessous de la moyenne. Les deux jours du bts, on a passé deux heures au café après, avec plein de monde, c'était sympa, le premier jour, il faisait vraiment très froid mais K. m'a prêté son pull et on a bien ri.

Et le deuxième jour, c'était moins cool mais c'était la dernière fois qu'on avait la possibilité de tous se croiser. C'est allé très vite après. J'ai raté mon permis, mais R. m'a fait une atebas du réconfort tellement magnifique, on a passé un aprem génial toutes les deux et c'était cool. Elle m'avait manqué. On a parlé un peu de tout le monde, c'était cool.On a fêté la fête des mères, toutes les quatre et c'était un moment taré, on était tellement zen. C'était un moment de pur bonheur en famille comme je ne me rappelle pas qu'on en ait connu depuis longtemps. On a ri comme des débiles en faisant des photos avec mon ordinateur, on a cuisiné. J'ai préparé le plat principal, c'était bon. On a découpé des coeurs roses et "bonne fête maman" en papier pour mettre sur la nappe et c'était vraiment joli. On a mangé et on a jardiné au soleil toutes les quatre, on a beaucoup beaucoup ri. Et puis on est allées faire une brocante et Lu m'a posée à la gare.

Ensuite il y a eu l'oral de stage qui s'est bien passé, ça a même été un bon moment parce que le jury me posait des questions compliquées mais je savais y répondre et je me rendais compte au fur et à mesure que je connaissais bien mon sujet, ça m'a fait plaisir. Le soir j'étais vraiment angoissée, j'ai rejoins K. au ciné, on a vu Trance, c'était nul, on a vraiment ri parce qu'on s'ennuyais affreusement. J'ai passé une semaine à la maison avec maman, elle va mieux quand même. Jusque là, j'angoissais beaucoup pour la suite. Je me voilais la face, je pensais que c'était le bts, en vérité, j'ai peur de rater, de ne pas être assez forte, d'être seule. J'ai peur de perdre le contact de A^s et K., la vie sans les blagues de Fⁱ et Lⁱne me fait pas envie non plus. En vérité, il n'y a pas grand chose que je ne donnerais pas pour avoir encore une heure de nous dix ensemble, même si tout n'était pas parfait. Et puis je n'ai pas envie de quitter mon cocon mon appartement douillet et ma colloc de lumière.

Après mon oral raté, j'ai ressorti un vieux rêve du coin de ma tête et j'ai décidé que si je ne le faisais pas maintenant, je ne le ferai jamais. J'ai décidé de partir comme fille au pair en Italie l'an prochain, histoire de prendre du temps pour réfléchir tout en étant pas à la charge de ma maman qui a du mal à rentrer dans ses comptes cette année. Tout le monde me soutient assez et j'ai plusieurs pistes de famille. J'ai passé la semaine à éplucher les sites d'annonces et à envoyer des mails. Hier c'était notre dernière épreuve. A^s et Lⁱont été adorables mon sujet c'était un peu l'enfer mais le jury n'a pas eu l'air choqué par mon résultat. Ils m'ont plutôt encouragée. En plus il y avait ma petite soeur pour me filer un coup de main. Après on est allés boire un café. Z. a pu discuter avec As et K. et elle les a trouvé cools. C'était un moment sympa en plus As a accepté de la ramener à la gare en voiture c'était vraiment pratique. Maintenant je suis un peu dépassée par les évènements, je n'ai pas dormi une nuit correct depuis 2 semaines mais il faut que je passe mon permis, il faut que je range tout et que je déménage. Et après ça sera la suite de ma vie.

J'ai vraiment peur de perdre le contact avec tout le monde mais je vais bien :)

O.

Fri, 05 Apr 2013 02:36:00 +0200

Je te veux by Francis Cabrel on Grooveshark

Tu sais, j’aimerais qu’on donne un sens à ces regards. Après ces six mois passés à vérifier si tu me regarde et à constater que oui, j’aimerai un véritable contact. Et je dis un, tu vois. Que ça dure quelques secondes c’est tout. Si ça s’étalait sur quelques minutes ou quelques heures, ça serait beau. Pas de jours, ni de mois, ça serait ridicule et destructeur pour moi. Et pourtant,tu es le seul ici qui a sur retenir mes pensées, sans les emprisonner juste les ralentir autour de ton idée, d’images floues qui me restent de ton sourire. Mais tu n’es pas qu’une façade, tu vois. Je t’apprécie tout entier. Sur le papier tout coince entre toi et moi. Nos centres d’intérets, nos caractères, et si je faisais un comparatif entre l’homme de mes rêves et toi, tu ne remplirais aucun critère ou presque.

Mais tu es charmant et le plus attirant chez toi c’est ton ouverture d’esprit, même si souvent tu la cache, elle est ton plus beau trait.

O. je voudrais que par erreur nos regards s’arretent, et nos lèvres s’effleurent. Je ne veux pas te retenir mais si tes bras m’entouraient un instant, je crois que ce serai merveilleux. Ce n’est pas une déclaration d’amour tu vois, c’est juste que ces regards enivrants suspendent des désirs. Et je ne saurais m’en satisfaire. Je veux connaître la douceur de tes lèvres, respirer ton parfum, percevoir les battements de ton coeur. Juste une minute et puis c’est tout.

Winter is over

Sat, 16 Mar 2013 15:42:00 +0100

Il y a les blagues des garçons. Il y a le soleil qui revient. Il y a la fin de l'année qui arrive à grand pas. Tout va bientôt changer mais je ne sais pas dans quel sens. Ce qui est sur c'est que cela va plutôt bien. Je voudrais seulement pouvoir être plus présente pour ma mère et pour ma soeur. Je veux voir M. aussi, et A. Je pense beaucoup à D. en ce moment pour changer. Mais cet hiver, on s'est croisés et j'ai eu la drôle d'impression que ça n'était pas moi qui le cherchait des yeux. Et depuis, je n'arrive pas à me débarrasser de son image derrière ma paupière au moment de dormir. Et sinon, l'approche du printemps amène les envies d'absolu et le manque du voyage. Je voudrais voir la mer, faire des photos. J'aimerais écrire aussi, mais j'ai du mal à mettre des mots sur ce qu'il se passe au fond de moi. J'aimerais écrire un court-métrage aussi, puisque c'est le dernier moment où je peux profiter du bts et de l'aide des gens du bts, il serai vraiment temps que je m'y mettes. Je voudrais une histoire poétique et engagée. Je ne veux pas une fiction, je voudrais une voix off et des images sur-exposées avec des mouvements de caméra. Mais ce que je veux est trop vague il faudrait vraiment que je trouve une trame faisable. En tout cas, je me sens plutôt bien.

Dis Hachi, est-ce que tu avances dans la vie de façon à ne rien regretter quelque soit le moment de sa fin ?

Mon, 14 Jan 2013 18:16:00 +0100

Etonnamment, ça va. Le semaine dernière, ça a fait un an. Le début des crises d'angoisses qui reviennent, tout ça. La tristesse qui ne s'en va plus. Et pourtant ça va. Je me sens forte. J'ai commencé un cahier où je note les choses positives de mes journées, je vais essayer de m'y tenir mais c'est déjà bien de se forcer à y réfléchir, à ce qui était bien dans cette journée quand elle finit.

The truth is I'm not ok

Sun, 09 Dec 2012 12:24:00 +0100

Je n'ai pas le courage de continuer seule à me battre avec la vie. Avec des problèmes dix fois plus grands que moi. Et pourtant je n'ai plus personne pour me dire ça va aller, il y a de belles choses à côté. Je ne rie plus et j'ai oublié mon sourire. Et je me sens vide et impuissante. J'ai conscience que ce ne sont que des sentiments et qu'il y a les faits aussi, que j'ai réalisé des choses belles et grandes et que je me suis attachée des personnes belles et fortes mais en ce moment rien n'y fait. Aucune étincelle pour éclairer le noir même pour quelques instants. Le monde continue à tourner, il se fout de ma fragilité et dans une semaine j'ai vingt ans. Cette année, chaque inspiration a été douloureuse et chaque battement de coeur m'a laissée fatiguée. Je n'ai encore rien fait dans ma vie et je n'ai plus d'énergie, je ne sais pas comment repartir d'un bon pied. Je sens que je gaspille la vie, je suis en très bonne santé, on me dit même souvent que je suis jolie, et pourtant je n'utilise pas cette vie, je la regarde couler, je la ressens aussi et c'est douloureux. Je voudrais avoir guéri de cette dépression comme on le fait d'une bonne grippe et tout est derrière nous, on a plus mal. Là, je me sens constamment prête à faire le chemin inverse à me réenfermer dans mon cocon de pleurs et d'angoisses, il a amassé tellement de sel et de sang venant de moi qu'il m'est familier qu'il me protège comme le ventre de ma mère autrefois et c'est vrai personne ne l'a jamais atteint. Bien sur, personne ne la voulu non plus mais au moins j'y suis seule, personne pour me dire de "positiver", personne de plus heureux que moi pour comparer, personne de plus fort que moi.
Mais encore si j'écris tout ça, c'est que j'ai avancé car au début il ne m'aurait jamais été possible de mettre des mots, mes mains tremblent trop pendant les crises de paniques qui ont cessé d'ailleurs, et je suis trop occupée à m'encourager à continuer de respirer pour penser à ce qu'il m'arrive.
Hier je pensais à la différence entre être triste et être dépressif, en fait elle est évidente pour moi, ma dépression est une maladie, au même titre que la grippe au même titre qu'une rage de dent. Et j'ai la même réaction face à elle. Quand j'ai mal aux dents, je prend du doliprane mais si ça ne cesse pas, je n'ai plus qu'à attendre et je reste prostrée en attendant que la douleur disparaisse et je ne fais rien. Hier je n'avais pas physiquement mal pourtant rien n'allait, tout m'était inconfortable. Dans ces moments, j'ai appris qu'il n'y avait qu'attendre, attendre que la douleur disparaisse. Quand on est triste, on boit un thé, on voit un amis, on regarde un film et on se sent mieux. Quand je suis dépressive, je me sens mieux quand mon corps l'a décidé et voir un ami peut aggraver beaucoup les choses parce que je n'en ai pas l'énergie et ça me panique de me montrer aussi vulnérable.

Set fire to my heart then tear my world apart, just like you always do.

Tue, 09 Oct 2012 22:51:00 +0200

Si je n'écris pas c'est parce que je ne saurais expliquer comment la rentrée m'a rendue heureuse parce que j'aime apprendre et comment elle m'a déçue parce que je déteste ce que j'apprend. Il y a aussi A^b qui est hyper étrange avec moi, comme si on était obligées de se marcher dessus pour exister. Les filles pourraient pas être potes, non il faut se battre pour l'attention. Je déteste ces attitudes de fille. Et pourtant, j'ai l'impression que plus je la laisse faire ça, plus K. s'éloigne. Et il me manque. A^sje m'étais faite au fait qu'il ne soit pas si cool avec moi, en fait je sais que ma dépression l'a éloigné et après tout, s'il n'est pas capable de faire la part des choses, c'est peut être qu'il n'est pas si cool. Mais K. me manque affreusement. Parce que lui c'était pas pareil, il était pas juste drôle, avant on pouvait discuter pendant des heures et là, je ne suis même pas sure qu'on ait au 5 vraies discussions depuis début septembre. Je me sens rejetée et du coup je me sens seule. Pourtant ça va pas si mal, je sais ce que je veux, je veux apprendre un maximum de chose, je veux avoir ma vision sur tout, je veux lire beaucoup, je veux réussir mon BTS pour pas perdre ces deux années si pénibles. En faite ça ne va pas si mal. ça ne va pas mal quand je pense à X., et à M. parce qu'ils sont cool. Je ne peux pas dire la même chose de A. mais je ne sais pas pourquoi. Il faudrait que je trouve quelque chose qui nous rapproche parce que je ne peux pas perdre A. Et pourtant je ne peux pas lui dire simplement "tu me manques" parce que monsieur a peur des mots. A. me manque, K. me manque. Et pourtant j'ai l'impression que je ne saurais plus gérer de relation aussi proche. La dépression a fait de moi une handicapée des relations. Elle est partie mais je me sens démunie quand je pense que maintenant je pourrais avoir de vraies amitiés sans faux semblants, il ne s'agirait plus de jouer le role de jeune fille épanouie que j'ai joué pendant 6 mois.
Un jour je leur dirai que j'ai été malade, qu'ils ont assisté à ma dépression.

Mais en tout cas je pense que ça va aller. D'ailleurs d'une façon générale, je vais bien et je me sens forte.

Film vu à l'automne 2012

Sat, 22 Sep 2012 19:45:00 +0200

Barbara Petzold, J'ai trouvé ce film très touchant. L'actrice principale est très bonne et celui qui joue le médecin aussi. Je trouve que l'isolement et l'enfermement des habitants de la RDA est très bien retranscrit par l'ambiance et le scénario. Et j'ai aimé la fin.

La ligne Verte et les Evadés Frank Darabont Je met les deux ensembles parce que je les ai vu en un week end et que j'en pense la même chose. Ce sont deux histoires très touchantes surtout grace aux personnages de Morgan Freeman et de Michael Duncan. J'ai apprécié mais les deux sont très long et beaucoup de scène n'apporte rien de plus à l'ensemble, à mon avis le montage aurait pu être plus sélectif.

Des hommes sans loi John Hillcoat J'avais détesté La route son précédent, mais comme j'adore Tom Hardy et Gary Oldman je n'ai pas résisté à aller voir ce film. Il est aussi violent et comporte autant de tension que La route alors je n'étais pas toujours très bien devant. Et jusqu'à la fin, je ne savais pas si j'aimais ce film mais j'ai tellement aimé le personnage de Tom Hardy dans ce film que je pense que je le reverrai. Le seul bémol c'est le rôle anecdotique de Gary Oldman.

Cul de Sac

Article écris le 20 juillet.

Sat, 11 Aug 2012 19:19:00 +0200

Tout a changé maintenant. Ma psy dit que la rupture qui avait commencé au début de l'année entre ma soeur et moi sans dire son nom est sur la fin. J'ai admis cette rupture, l'angoisse et le vide ont laissés place à l'amertume un 14 juin où je n'avais aucune envie d'être là pour elle. L'angoisse m'a quittée et beaucoup de choses ont changé. D. est revenu. Et les sentiments aussi, je crois, c'est effrayant après tout ce temps. On a fait quelque soirée sympa et j'ai passé une bonne semaine à Lyon. Et je me sens plutôt bien maintenant. Mon stage de juin m'a tellement aidée. Quand j'étais là-bas, j'étais sereine et heureuse et c'était déjà un exploit par rapport à début juin. Et puis il y a eu les petites soirée chez D., revoir M. et discuter longtemps avec R., rire avec J^a. Les petits regards avec D. "On a perdu Manon -Non, non, Manon on l'a toujours un peu perdu, mais à un moment on tourne la tête et on voit qu'elle est là" les mots de M. pour dire que je suis discrète. Le retour à Gre avec D., discuter à l'arret de bus. Je ne sais pas pourquoi les choses sont si simples, j'ai l'impression de le connaître par coeur et pourtant que je ne me lasserai jamais de lui, c'est peut être triste. Mais il n'y a que son bonheur pour me rendre parfaitement heureuse. Il y aussi eu cette décision que j'ai prise, celle de chinter le pacs de ma soeur, bizarrement, je crois qu'elle a été salvatrice qu'elle m'a beaucoup fait avancer mine de rien. Le stage a fini très vite et ça a été la semaine un peu triste où il a fallu déménager, réfléchir à un nouvel appart, j'en ai pas trouvé un toute seule mais ma colloc a l'air vraiment tranquille et simpa. Je croise les doigts quoi. Il y a eu la semaine à Lyon donc, As le génial, le drôle et patient qui m'héberge et est un peu mon papa. Les filles. Les projo crades et la poussière. L'ambiance bizarre mais le batiment superbe. H. si gentil. Ensuite, il y a eu la semaine de vacances, l'anniversaire génial de déesse. A^l trop cool. La baignade avec les copains, le tour au soldes, peu fructueux même si j'ai quand même trouvé un sac super génial. Le diner chez A. vraiment très simpa. Le retour de M. à mes côtés, le M. qui me fait rire, le M. que j'aime embêter, je voudrais que ce soit toujours comme ça. Cette semaine, quand je pense à lui, je me sens déjà sourire, ce qu'il m'apporte c'est du vrai bonheur. Je sais que c'est un peu trop pour un ami mais qu'importe, je n'abimerai plus cette relation. Il y a eu la soirée chez A. Tous alcoolisés. D. qui remplit mon verre en mon absence, D. alcoolisé. J'ai tellement ris, il y avait longtemps que je n'avais pas passé une aussi bonne soirée. D. qui dit "Plains-toi" à M. qui se plaint quand je bouge lorsque sa tête est posée sur mes genoux. Il y a eu notre discussion du matin au soleil caféiné et nicotiné. Le lendemain il y a eu la journée tranquille avec A., on a lu des BD dans un champs au soleil et on a regardé un film le soir et j'attaquais mon stage le lendemain. Mon stage je crois que je vais en faire un petit article à part.

Mais putain ça va mieux et c'est ça qui compte vraiment et rien d'autre.

Qu'as-tu donc fais de moi ?

Wed, 13 Jun 2012 23:28:00 +0200

J'ai essayé, j'ai essayé,
Mais j'ai le coeur sec et les yeux gonflés.

J'ai mis beaucoup de mes oeufs dans ton panier, maintenant ils s'éloignent et ils s'abîment. Protège ton coeur Manon. ça va cogner. Parce qu'elle ne sera pas toujours là, même si elle l'a dit. Protège ton coeur. Etouffe ces cris, ils ne sont pas beaux à voir. ça va claquer de porter, ça va cracher des insultes mais c'est mieux pour toi.

" You know I came here the night I left
but I didn't make it past the front door
I almost walked in but I knew that if I did
I would just be the same old Elizabeth
and I didn't want to be that person anymore"