A bout de nerf.
Ça ne va pas mieux. Je ne comprend toujours pas. Je suis bête d'y penser autant. Je me dis parfois que le problème est le même qu'avant avec D. et que l'unique solution, au lieu de laisser tout trainer c'est d'aller en parler avec lui. Seulement, je ne sais pas. J'ai peur de lui. J'ai besoin de lui pourtant. J'ai besoin de sa réponse simplement, pour mettre un mot sur mon problème. C'est si compliqué, je crois que encore une fois c'est moi qui invente tout. C'est de la fumée et moi j'ai tellement envie d'y voir du vrai.

Ça me rappelle le livre que j'ai lu ces dernières semaines, La conversation amoureuse de Alice Ferney, Magnifique. Tout comme ces citations :
« La belle et pauvrette qui percevait le cinéma et l'appréciait quand même et s'en voulait de l'apprecier. A combien de femme avait-il fait ce numéro ? »

« Plus on est saisi par l'amour plus on soupçonne l'autre de vouloir vous attraper.»

« Seul le premier regard qui a la contingence dont la suite est dépourvue, aurait pu être évité.»

« Aujourd'hui, je peux vraiment savoir que je vous aime. Parce que je vous aime comme on doit toujours aimer : dans le renoncement. Je vous aime sans vous avoir. Vous ne me donnez rien et je vous aime.»

« Vous ai-je jamais fait une seule promesse dit-il gravement. Non, souffla-t-elle, et les larmes étaient dans ses yeux. Elle avait tout construit toute seule. N'avait-elle pas été une qui aime un fantôme ? Ne l'avait-elle pas poursuivit justement parce qu'il lui échappait ? Ne tenait elle pas au sentiment qu'elle avait conçu pour lui bien plus qu'à lui même ? Etait-il vraiment aimable ? Ces questions n'avaient pas de réponse . Elle croyait l'aimer. Et peut importait que cela n'avait été qu'une façon de ne pas trahir la félicité du commencement.»

         Ce livre m'a tellement rappelé mon histoire avec D. qu'il m'avait un peu fait oublier Ré. Soulagement de courte durée finalement, puisque Ré occupe une de mes pensées sur deux. D'ailleurs, je ne pense presque qu'à ça. J'oublie de prendre soin de mes amis. De Eux alors que je les adore toujours autant. C'est triste parce que du même coup je les sens loin. Ça me rend un peu triste, j'ai peur de ne pas les retrouver. Je me promet que je vais faire des efforts tous les soirs et le lendemain, je n'arrive pas à passer du temps avec eux.
C'est étrange qu'en ce moment, je me sens mieux après avoir pleurer un quart d'heure blottie sous ma couette qu'après une récrée avec Eux. Par contre, il y a les filles de l'internat, mon homonyme et My, je les adore. Je passe des moments magnifiques avec elles, en ce moment.
 
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Par plop-maw le Mercredi 14 octobre 2009 à 23:18
Désolé, pas le temps de lire je vais me coucher, c'est juste pour te dire que ton blog est tres beau. Je sers a rien mais je voulais te le dire.
Par KILUCRU le Mercredi 28 octobre 2009 à 22:12
La même chose pour moi avec Un sourire particulier de Pauline Flepp
Par Flightless.bird le Mardi 3 novembre 2009 à 18:28
Je tiens enfin le livre dans les mains, et ça me donne la sensation d'avoir acheté quelque chose de bien ( au moins ) durant ces vacances ! :)
Je ne m'attarde pas trop, j'ai hâte de déguster les premières pages ..
Concernant ton histoire avec D. ne laisse ni les questions ni la peur t'envahir .. Je te jure, que c'est bien pire.
Par peau-de-confiture le Mercredi 9 juin 2010 à 15:41
Mh, excuse moi, je fais peut etre erreur. Tu t'appelles comment ?
Par http://www.mcc-77.fr le Jeudi 21 juillet 2016 à 11:26
On était toutes les trois dans un joli état.
 

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