Fin juin a été bien remplit. Et je résumerai peut-être. Mais je veux surtout me rappeler de cette nuit-là. De D. qui se souciait de moi comme d'une enfant. Qui a ouvert mon matelas parce que j'avais du mal. Qui a arrêté T' quand il m'envoyait toute la fumée dessus. Qui était plus que gentil. Je l'ai trouvé drôle. En vrai c'était une soirée étrange. Déjà parce que j'avais abandonné les copines, pour la soirée de D. dans un petit refuge au dessus de chez lui. Tout ça parce que A. voulait voir M., M. qui n'est pas venu en plus. Comme D. avait eu l'air de vouloir que je vienne, j'avais pris facilement ma décision, parce que je savais que si je ne venais pas, j'aurais des regrets. Même si, après l'après-midi que j'avais passé, les méchancetés qu'il m'avait dites, les blessures qu'il avait réouvertes avec le sourire, j'aurais pu le fuir. Au final, j'étais la seule fille. Et à part A. & D., c'était des gars que j'aimais pas trop jusque là. T', qui est drôle mais qui m'avait énervé à notre anniversaire. Le meilleur ami de Tx aussi, je ne le connaissais pas mais lui devait avoir entendu parler de moi. Jo, différent qu'à l'habitude, peut-être moins distant. Passer la soirée à rire près du feu. En textotant avec Mg parce que D. m'avait prêté un portable (volé à sa soeur :s). D. qui ne se roule pas une clope sans m'en proposer une. Les tours des insultes de M., puisqu'il n'est pas venu. La nuit & les étoiles. Aller se coucher. D. qui s'installe à côté de moi. A. qui ronfle. Ne pas dormir, savoir que D. est réveillé aussi. Qu'il soit si proche à des moments. Ses genoux collés aux miens. Sa respiration rapide et régulière toute proche. Les battements de mon coeur, difficiles à calmer. D. qui se relève et moi qui finit par le suivre. Je voulais m'éloigner un peu avec ma musique. Mais il m'a invité à le rejoindre près du feu qu'il avait rallumé. Le ciel qui s'éclaire autour de nous. Les montagnes magnifiques. Parler de tout et de rien. Qu'il me rappelle des choses que je lui avait dit sur moi, de si petites choses qu'il avait retenu. Parler de sa nouvelle vie. Il a sorti un bâton du feu et à dessiné sur les pierres. Il a écrit « Dim et Man » sur une pierre, nos deux surnoms. On s'est moqué du mien. Il pense que le viril me convient. Cette pierre était tellement belle pour moi. Un peu à l'image de ce moment seule avec lui, comme je n'aurais pas osé en rêver. Depuis, j'aimerais trouver un moment pour m'allonge sur ma couette, et rêver à ce moment, me souvenir de tout, le laisser m'envahir. Bien sur, D. part encore un fois en laissant en moi, l'image de celui que je veux. Je pense qu'il en a conscience. Ça ne me dérange pas. Comme ce mois de juin m'a rappelé comment c'était d'aimer, de ressentir des choses, d'avoir peur, d'éprouver le manque, d'être aux anges. En vrai, je suis bien contente que D. existe et représente tout ça.
Il m'a chanté Leaving on a Jet-plane toute la nuit. J'aurais fait quasiment n'importe quoi, pour que ce soit vrai.
Pour te répondre, j'ai décidé d'abandonner le fait de penser à A. un peu illusoire je sais étant donné le nombre de fois où j'en parle mais il s'est passé de petites chose qui seraient en réalité bien trop longues à t'expliquer... Des rebonds, des faux-semblants. Et puis malgré tout un retour à la conversation, ô si peu, avec A., mais assez pour prétendre une nouvelle amitié ? Que sais-je? Je verrai ce que me réserve le mois d'août mais surtout ce qu'il en ressortira.
Profite bien de tes vacances, et si tu as des projets de voyages fais moi en part :) Bisous.