Adèle s'est complètement intoxiquée.
La voix dans sa tête dit qu'elle l'a bien cherché, à craquer des allumettes au dessus de l'alcool à bruler, y avait forcément un moment ou elle allait le regretter. Cette heure-là est venue, qu'elle ne s'en prenne qu'à elle.
Il était poison, elle le sentait bien. Pourtant à aucun moment, elle n'a eu le courage de rebrousser chemin. Elle lui a donné la place qu'il attendait sans jamais se soucier du venin. Maintenant qu'il lui infeste les veines, elle cherche des yeux la morsure avec une envie de pleurer. Ce poison, c'est son opium. Il a crée en elle un manque que rien ne comble et qui l'empêche de respirer à fond.
Est-ce qu'il existe des cures de désintoxication de l'amour ?






C'est ça le bonheur ? Crever d'envie de sourire ?

[ Avec nos coeurs...  Nos coeurs dans la main.
 On se fait des cicatrices. Mais qu'est-ce qu'on se fait du bien. ]
Pep's
 
Je vois le genre. Un type qui demanderai à Adèle de l'épouser, puis qui le jour du mariage lui foutrai une poignée d'ortie dans les mains à la place du bouquet et partirai le sourire au lèvre. Parce que piétiner des cœurs, ils y en a qui trouvent ça plutôt drôle. Et comme celui d'Adèle est fragile. Comme elle n'a rien d'une femme fière. Pourquoi pas après tout ? Adèle en a vu d'autre, Adèle en verra d'autre. Elle n'est pas si compliquée, il lui suffit d'un peu de tendresse. Elle croit en l'amour, la naïve. On dit que le coeur n'a pas de raisons et elle ça lui suffit, elle ne cherche pas plus loin. C'est son coeur, sa raison d'aimer. Bien sûr, qu'ils ne l'aimaient pas mais celui-là c'est différent. C'est à chaque fois comme ça. Et puis à la fin, elle ramasse  les débris de son amour en silence. Le rafistole comme elle peut, sans se plaindre.
Un autre viendra.



[ ça fait longtemps que Adèle est née dans ma tête et j'ai écris des milliards de trucs sur elle, je me décide à mettre ces trucs sur mon blog, surement que ces trucs n'ont aucun interet, c'est pas grave, j'aime écrire sur elle. Il lui arrive pleins de misère. Elle me ressemble un peu, on a pleins de défauts en commun. Mais elle a aussi pleins de qualités que j'ai pas donc c'est pas moi. Il ne faut pas la confondre avec moi. ]
 
« Allez... Casse-toi...
.- O_o
- Pars, j'ai pas envie que tu me vois pleurer. »
Il y avait des perles dans ses yeux, et les mêmes dans les miens. Il y avait ses parents qui s'impatientaient et les miens qui ne comprenaient rien. Et même quand il s'est éloigné, j'avais l'impression qu'il y avait un truc qui nous reliait et qui le ralentissait. C'est bizarre, cette impression. L'impression d'éclater un peu, comme si on m'enlevait une partie de moi. Comprendre que personne pourra prendre sa place, du moins pas de la même manière. Mais faut passer outre. C'est pas comme s'il s'évaporait.



Maintenant je le jure, j’en ai fini avec la complaisance, je serais résistant palestinien avant d’être algérien ou français, je serais palestinien tant que la Palestine ne sera pas PALESTINE.

 

Saidou Dias


 


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