http://fc78.deviantart.com/fs35/f/2008/298/b/1/ankie_ankie_by_jelekpisanpotography.jpg
C'est comme un sourire forcé qui écorche la joue. Mais là, c'est des mots gentils qui te brule la gorge. Je dois errer dans l'iréel ou alors j'ai raté un évènement. Ou est-ce que c'est éclats de nous sont des souvenirs de rêves et non de moments passés ? Ou est-ce que ma naïveté se joue de moi comme toujours ? Il parait que c'est fort, l'amitié. Rien du tout. Rien. Des papillons, des fleurs, pas de roche. Pas une cabane, un château de cartes. Des bouts d'égo, déchirés. Il y en a qui mentent d'autres non. Il y en a qui aiment les gens qui les aiment, c'est tellement plus simple. Je vais pas tirer sur tes nattes, on en a plus l'âge. Et je n'en vois pas l'intérêt. Ton bout de moi se craquèle, je te le dis, ça s'effrite, comme de l'ardoise. D'ailleurs, il faut croire que notre histoire est écrite à la craie. Je ne vais pas te courir après, le jeu ne m'amuse plus. Si ton bout tombe, je serai triste devant ses débris, mais je ne prendrai pas de scotch, on a assez ris de moi et de mes façons de m'accrocher le passé sur le front, de contempler mes blessures, sans rien faire pour qu'elles guérissent. Je serai blessée et c'est tout. D'ailleurs c'est déjà fait, je suis blessée de partout. Je ne mérite peut-être pas qu'on s'en soucie d'ailleurs, ce n'est pas si important. Je suis l'enfant.  Les miettes de quelqu'un assemblées n'importe comment. Tout ça t'a peut être fatiguée d'ailleurs, c'est peut être ça. La raison de tout. Ta raison. Celle qui te donne raison.
A toi et je n'ai pas peur de le dire,
Adèle.
http://contingence.cowblog.fr/images/1/4538547.jpgCe rose fesait un peu niais à la longue je trouve. Je suis pas sûre qu'à la longue ça me corresponde vraiment. Je tente autre chose, c'est pas encore parfait. J'ai du mal avec la nouvelle version de cow'.
           Il y a des trucs bizarres qui se passent en ce moment. Comme cette perte de la notion du temps. Cette semi-conscience. Cette peur du sommeil, parce qu'il est si noir. Dur à trouver et pas très reposant. Il va falloir que je touche aux montagnes de boulot qui trainent sur mon bureau. Pas grand chose à faire d'autre mais pas vraiment la force de m'y mettre. Moi qui m'y étais mise ces dernières semaines. Tout mon beau travail, pfouiit... Tant pis. C'est bête ce qui m'arrive, j'aimerai faire une pause, mais voila. La pause, c'était le début de semaines, les quelques jours au bord de la mer. Mais faut croire que c'était pas suffisant.
           Et j'aimerai des vacances de moi. ça, ça n'existe pas. J'aimerai bien me débarrasser de moi mais à chaque fois que je passe devant une poubelle, le généreux en moi prend le dessus et j'arrive pas à aller au bout. Des restes de cet après midi-là où des gens pour le moins incongrus m'ont rendu le sourire, comme ça, parce que j'étais au bon endroit au bon moment. Le valet, Manon, vite, le valet. Et qu'est-ce t'attend le roi dépèche-toi. Je voudrai que ce soit toujours des veilles de vacances parce que jour-là, ils étaient si gentils. Ils ont fait ça sans même se rendre compte de l'importance que ça avait pour moi. Ils m'ont fait rire, c'est tout. J'ai passé l'après-midi en compagnie de gens qui n'avait pas oublié la chaleur et l'humanité et quand ils ont dit bon, là faut y aller. J'étais triste que cet après-midi n'ai pas duré des années, parce qu'ils étaient drôle et gentils et humains et que pour eux Manon était une humaine et pas celle-qu'on-regarde-de-haut-parce-qu'on-à-quelque-chose-à-lui-reprocher-mais-à-qui-jamais-au-grand-jamais-on-exprimera-nos-reproches-clairement-parce-qu'elle-n'en-vaut-pas-la-peine-et-puis-qu'on-la-regarde-de-haut-on-aime-bien-ça. Des humains il en reste et je le sais bien, encore une preuve aujourd'hui, en attendant maman en ville. J'étais frustrée et fatiguée, je sais pas trop qu'est-ce qui m'a poussé à pleurer pour de bon, mais je pleurait, j'avais perdu mon aprèm à pas trouver ce que je cherchais, j'avais froid et de l'avance, j'avais pas envie d'être là, j'avais envie d'être nullepart. Et puis il y a eu ce type qui me connaissait ni d'Adam ni d'Eve qui a dit ça va aller ? Faut pas pleurer, mademoiselle. Faut sourire. Qui m'a sourit, et s'est en allé comme il était venu. Je sais pas pourquoi il a fait ça, mais je sais que dans son sourire y avait un truc encourageant et sympa. J'ai envie de croire que ce type là, c'était un ange. Un ange qui balance des fleurs dans la vie de ceux qu'il croise. Et j'espère qu'il y a des gens qui sont là, pour lui balancer des fleurs dans sa vie à lui. Parce qu'avec son sourire, il m'a apporté plus qu'il ne le pensait, je crois.
               Il m'a poussée aller de l'avant, et à me dire qu'il faut que je me raproche de ces humains et que je m'éloigne de ceux qui ne le sont plus, parce que pour X raison, leur égo plus leurs valeurs sont devenu trop lourd à porter alors tout compte fait, ils ont balancé leurs valeurs à la poubelle et sont heureux comme ça. Au dessus de tout, au dessus des règles de la morales, au dessus de ceux qui s'en encombres, au dessus de ceux qui croient à des utopies de médeu comme l'amitié ou l'amour parce que c'est choses là n'existent que si on s'apelle Blanche-neige ou Les-sept-nains ( excusez-moi, je suis... fatiguée, ça dois être le mot, fatiguée. ).
Sur ce, je vais aller essayer de me reposer. En espèrant arriver à faire autre chose que ressasser mon passé pendant des heures comme tout les nuits en ce moment.

 

La musique me fait mal à la tête et le silence me troue les tympans. Je m'ennuie d'être juste heureuse, je m'ennuie mais suis heureuse. J'ai envie d'un peu de tendresse, mais un amour comme les leur me donne envie de gerber. Je suis heureuse d'être plus indépendante et pourtant me sent très seule. Je veux que tout soit pareil que maintenant, mais je voudrais du changement, du bouleversement right-now. Je veux pas de problème, je veux le train-train quotidien et pourtant je suis en manque de bordel dans ma tête, d'attentes interminables, de stress et je veux que mon coeur implose dans ma poitrine juste un fois encore. Je suis si fatiguée mais si seulement je pouvais faire le tour du monde en courant, là, maintenant.

Je sais que je veux quelque chose. Mais je sais pas ce que je veux. Si seulement la terre pouvais se mettre à tourner dans l'autre sens, qu'on rigole un peu.
Trop enfant. Définitivement. Trop enfant.
N'aurais-tu pas pu m'écrire ? Je ne sais pas. J'aurais juste voulu une lettre d'adieu. Quelques mots, pas une justification, quelques mots qui m'auraient prouvé que je n'avais pas rêvé, qu'il ne s'agissait pas juste de fumée. J'aurais voulu pleurer puis ne plus me soucier de ça. Me dire «C'est fini, voila. C'est tout. La vie nous a menés là où nous en sommes et il n'y pas de suite. » . J'aurais voulu une raison de ne pas m'imaginer de suite. J'aurais voulu de la haine, pas de l'indifférence. Je hais l'indifférence. Elle fait mon coeur se faner. Elle me fait dépérir. Ce n'est pas une passion, ce n'est pas ce que j'imaginais pour nous, après. Est-ce que tu t'en fous ? J'aimerai tellement savoir ce qu'il y a dans ta tête quand on évoque mon nom. Je voudrais te parler, juste cinq minutes. Mais c'est vrai, moi non plus, je n'ai jamais pris le temps de te parler de mes sentiments pour toi, mais je pensais qu'on avait le temps. Mais toi, tu n'as pas le temps, t'es "un coureur de jupons" on m'a dit, quand c'était trop tard. Le temps c'est pas le genre de truc que tu donnes. Moi, j'aurais juste voulu à la fin du notre, de temps, un mot d'adieu. Un signe de la main ou je ne sais pas. Quelque chose qui m'ait dit : « Ne m'attend pas ». Tu n'avais pas le temps pour ça, je suppose. Et c'est plus simple de pas se poser de questions. Mais, moi je m'en pose des questions, je ne sais pas faire autrement. Un adieu, c'est pas grand chose. C'est juste ce que j'aurais voulu de toi, ce jour-là. C'est tout ce que tu ne m'as pas donné. Est-ce parce que je ne valais pas cette sincérité. Peut-être. Tu n'as jamais eu l'air d'accepter l'idée que je ne te veuille aucun mal, que je veuille juste comprendre.
Adèle. Ou pas.

 

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