Ce rose fesait un peu niais à la longue je trouve. Je suis pas sûre qu'à la longue ça me corresponde vraiment. Je tente autre chose, c'est pas encore parfait. J'ai du mal avec la nouvelle version de cow'.
Il y a des trucs bizarres qui se passent en ce moment. Comme cette perte de la notion du temps. Cette semi-conscience. Cette peur du sommeil, parce qu'il est si noir. Dur à trouver et pas très reposant. Il va falloir que je touche aux montagnes de boulot qui trainent sur mon bureau. Pas grand chose à faire d'autre mais pas vraiment la force de m'y mettre. Moi qui m'y étais mise ces dernières semaines. Tout mon beau travail, pfouiit... Tant pis. C'est bête ce qui m'arrive, j'aimerai faire une pause, mais voila. La pause, c'était le début de semaines, les quelques jours au bord de la mer. Mais faut croire que c'était pas suffisant.
Et j'aimerai des vacances de moi. ça, ça n'existe pas. J'aimerai bien me débarrasser de moi mais à chaque fois que je passe devant une poubelle, le généreux en moi prend le dessus et j'arrive pas à aller au bout. Des restes de cet après midi-là où des gens pour le moins incongrus m'ont rendu le sourire, comme ça, parce que j'étais au bon endroit au bon moment. Le valet, Manon, vite, le valet. Et qu'est-ce t'attend le roi dépèche-toi. Je voudrai que ce soit toujours des veilles de vacances parce que jour-là, ils étaient si gentils. Ils ont fait ça sans même se rendre compte de l'importance que ça avait pour moi. Ils m'ont fait rire, c'est tout. J'ai passé l'après-midi en compagnie de gens qui n'avait pas oublié la chaleur et l'humanité et quand ils ont dit bon, là faut y aller. J'étais triste que cet après-midi n'ai pas duré des années, parce qu'ils étaient drôle et gentils et humains et que pour eux Manon était une humaine et pas celle-qu'on-regarde-de-haut-parce-qu'on-à-quelque-chose-à-lui-reprocher-mais-à-qui-jamais-au-grand-jamais-on-exprimera-nos-reproches-clairement-parce-qu'elle-n'en-vaut-pas-la-peine-et-puis-qu'on-la-regarde-de-haut-on-aime-bien-ça. Des humains il en reste et je le sais bien, encore une preuve aujourd'hui, en attendant maman en ville. J'étais frustrée et fatiguée, je sais pas trop qu'est-ce qui m'a poussé à pleurer pour de bon, mais je pleurait, j'avais perdu mon aprèm à pas trouver ce que je cherchais, j'avais froid et de l'avance, j'avais pas envie d'être là, j'avais envie d'être nullepart. Et puis il y a eu ce type qui me connaissait ni d'Adam ni d'Eve qui a dit ça va aller ? Faut pas pleurer, mademoiselle. Faut sourire. Qui m'a sourit, et s'est en allé comme il était venu. Je sais pas pourquoi il a fait ça, mais je sais que dans son sourire y avait un truc encourageant et sympa. J'ai envie de croire que ce type là, c'était un ange. Un ange qui balance des fleurs dans la vie de ceux qu'il croise. Et j'espère qu'il y a des gens qui sont là, pour lui balancer des fleurs dans sa vie à lui. Parce qu'avec son sourire, il m'a apporté plus qu'il ne le pensait, je crois.
Il m'a poussée aller de l'avant, et à me dire qu'il faut que je me raproche de ces humains et que je m'éloigne de ceux qui ne le sont plus, parce que pour X raison, leur égo plus leurs valeurs sont devenu trop lourd à porter alors tout compte fait, ils ont balancé leurs valeurs à la poubelle et sont heureux comme ça. Au dessus de tout, au dessus des règles de la morales, au dessus de ceux qui s'en encombres, au dessus de ceux qui croient à des utopies de médeu comme l'amitié ou l'amour parce que c'est choses là n'existent que si on s'apelle Blanche-neige ou Les-sept-nains ( excusez-moi, je suis... fatiguée, ça dois être le mot, fatiguée. ).
Sur ce, je vais aller essayer de me reposer. En espèrant arriver à faire autre chose que ressasser mon passé pendant des heures comme tout les nuits en ce moment.