« J'avais cru qu'il soignait le trou de mon coeur. Du moins, qu'il le comblait, en muselait la souffrance. Je m'étais trompée. Il avait juste creusé son propre trou, si bien que maintenant, j'étais perforée comme un gruyère. A se demander comment je ne tombais pas en milles morceaux. »
Tentation, Stephenie Meyer.

What is love ?


Quand on réalise que pas tout le monde fonctionne comme nous. D'ailleurs en faite on est pas sure que quelqu'un fonctionne comme nous. Quand on se rend compte que le miroir nous fait peur, ça revient. Quand de nouvelles ombres viennent te pourrir la nuit, Danser la danse de la pluie jusqu'à ce que tu craque que tu leur offre ce qu'elles cherchent, une averse, Salt Lake City sur tes joues. Allez debout Manon. Compte sur toi-même, lève-toi, marche. Va faire le tour de l'air. Bien sur que tu veux en changer, mais ton pouvoir de téléportation n'étant pas au point. Que veux-tu ? Il y a des fatalités qu'il faut accepter. Ou alors l'autre solution. Changer le monde commence par se changer soi-même. Hop, tu piétines tout, tu recommences. Tu changes, tu pars te dégourdir le cerveau en utilisant des chemins non empruntés jusqu'alors. Est-ce quelqu'un aurait un truc gentil à dire ? une exhortation à m'y mettre, à devenir quelqu'un.
Vaut mieux ne plus penser que d'y penser toujours. Et merde ça revient. Pas Lui. L'envie de gerber, de me gerber.
J'ai quand même envie de croire que Beggars can be choosers.
Elle ne reconnait plus ce corps qui n'appartient à personne. Pourquoi le miroir réfléchit ça. ça. Ce truc informe. Elle se fout d'être comme ça ou autrement. Mais ce corps n'est pas elle. Il n'est personne. Il ment. Il n'est rien de tout ça. Comment ce fait-il qu'elle aie laissé échapper son corps ? Elle n'a même pas vu qu'il s'était envolé. Le verbe aimer n'as rien à voir là dedans. C'est le verbe reconnaitre qui est en cause. Comment on peut en arriver là ? Quoi que l'on raconte, le physique est lié au moral. Elle est superficielle, elle le sait, elle l'a toujours été. Rien à voir avec les autres, c'est son intérieur le problème. ça date pas de ce soir. C'est un problème de longue date. Mais ça revient tous les soirs de pourquoi.
Peut-être c'est d'avoir arrêté de danser. Car les seuls miroirs qu'elle a jamais supporté, c'était ceux des salles de danse. Peut-être qu'elle a besoin de ça pour avoir un corps à elle.



[ Here I am waiting for a better day
A second chance
A little luck to come my way
A hope to dream a hope that I can sleep again
And wake in the world with a clear conscience and clean hands
'Cause all that you have is your soul.
]
Tracy Chapman.


S'il vous plait, apprenez-moi à me taire. Marre de me reprocher d'avoir ouvert ma gueule à chaque fin de phrase. Je finis par me rendre malade. Comme d'habitude. Comme si j'avais besoin de ça. Incapable de m'oublier. Incapable de ne pas penser constamment à moi. Incapable de rêver, je suis un cauchemar. Incapable d'aimer le moment présent. Incapable de vaincre cette avidité qui me bouffe. Incapable de renoncer à mes illusions. Fatiguée de moi-même. Je voudrais partir en vacances dans un autre moi. Je voudrais conjuguer le verbe Esperer.
dis, tu te rappelle... Une odeur d'encens à la cannelle 24h/24, Lemon tree que l'ordinateur passe en boucle...
Vacances de Fevrier,  j'étais vivante.
*ressasse son passé toujours un peu plus*





« Y faut que tu la fasse craquer cette peau qu'est trop petite pour toi, là... Regarde... T'étouffes là-dedans... Y faut que tu t'en sortes, maintenant...Vas-y... Je veux entendre la couture qui craque dans ton dos... »
Ensemble, c'est tout. Anna Gavalda

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