Tu sais, j’aimerais qu’on donne un sens à ces regards. Après ces six mois passés à vérifier si tu me regarde et à constater que oui, j’aimerai un véritable contact. Et je dis un, tu vois. Que ça dure quelques secondes c’est tout. Si ça s’étalait sur quelques minutes ou quelques heures, ça serait beau. Pas de jours, ni de mois, ça serait ridicule et destructeur pour moi. Et pourtant,tu es le seul ici qui a sur retenir mes pensées, sans les emprisonner juste les ralentir autour de ton idée, d’images floues qui me restent de ton sourire. Mais tu n’es pas qu’une façade, tu vois. Je t’apprécie tout entier. Sur le papier tout coince entre toi et moi. Nos centres d’intérets, nos caractères, et si je faisais un comparatif entre l’homme de mes rêves et toi, tu ne remplirais aucun critère ou presque. 
Mais tu es charmant et le plus attirant chez toi c’est ton ouverture d’esprit, même si souvent tu la cache, elle est ton plus beau trait. 
 
O. je voudrais que par erreur nos regards s’arretent, et nos lèvres s’effleurent. Je ne veux pas te retenir mais si tes bras m’entouraient un instant, je crois que ce serai merveilleux. Ce n’est pas une déclaration d’amour tu vois, c’est juste que ces regards enivrants suspendent des désirs. Et je ne saurais m’en satisfaire. Je veux connaître la douceur de tes lèvres, respirer ton parfum, percevoir les battements de ton coeur. Juste une minute et puis c’est tout.

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J'essaie de renoncer mais je crois que je suis drôlement attachée aux sentiments que j'ai pour toi. Des fois, je me demande si je ne me suis pas trop définie par le faite d'être la fille qui t'aime, plutôt que d'être moi. Si je ne t'ai pas mis tous mes changements sur le dos, parce que je les opérais pour te mériter. On ne devrais peut être pas aimer si jeune, aimer avant de s'aimer. J'ai l'impression qu'arrêter de t'aimer c'est renoncer à une partie de moi. Je me suis trop construite à partir de ça. Je ne sais même plus ce que c'est, de ne pas taimer, de ne pas chercher à te correspondre. C'est stupide mais c'est ce que je ressens. Je t'ai aimé par peur du vide, mais je t'ai aimé pourtant.Ce faisant, j'ai complètement zappé mon besoin d'être aimé et même maintenant, je le porte avec une honte paradoxale, et un peu de dégout. J'imagine que ça n'est pas normal. J'arrive presque à me faire croire que ma solitude est voulue. 
C'est ce que je ressens et ça me fais peur.
Il ne s'agit plus de D., il s'agit de moi.

Je me demande pourquoi je ne te laisse pas partir. Pourquoi je ne pars pas de mon propre côté. En me disant "Tant pis, trop souffert.". Ça fait déjà plus de deux mois que ça dure la conscience que c'est peut-être fini. En même temps j'ai aussi ma petite idée sur la raison. Je me dis que d'un côté si une de mes relations partait en cacahouette c'est dans tes bras que j'aimerais pleurer et c'est ton rire que je voudrais me soigner. Pourquoi «Au revoir  Mg» sont des mots si durs à dire ? Alors que tu te fous de me blesser, tu te fous de me décevoir ou de paraître si égoiste ?
C'est injuste.

Dites-moi de me résigner.
Dites-moi de me sauver. 


D'ordinaire je ne poste pas de photos mais celle-ci représente bien ma détresse.
C'était en avril dernier. Et c'était pas hier

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C'est pour te dire que j'arrête, j'arrête de subir ton mépris. Je n'attend rien de toi vu que tu n'es même pas capable de me laisser tranquille. Me respecter j'avais déjà remarqué que tu ne t'en donnais pas la peine. Je ne sais pas si c'est parce que ton égo te donne l'impression que personne te mérite. A la rigueur, je m'en fous. Je te le dis maintenant, je ne me laisserai plus croire que j'ai des torts, je ne m'excuserai plus. Non ce n'est pas par ma faute que tu es devenu ou as révélé ce côté tellement suffisant. Si tu te croies obligé d'imposer ton scepticisme partout autour de toi simplement parce que tu te maintiens dans l'illusion que tu vaux mieux que nous. Peut être qu'au bout d'un moment, tu comprendras que ces illusions ne t'apporte pas grand chose, on ne te demande pas de nous approuver, on ne demande qu'à s'amuser. 
Mais bon, moi j'ai ma dose ! Je ne ferais plus rien, moque-toi de mes petits bonheurs si tu veux & des petites choses desquelles je me contente. Reste blasé et blasant, autant que tu le veux. Moi j'arrête de me faire croire qu'au fond tu es quelqu'un de bien, j'ai trop de mal à retrouver les vagues souvenirs qui me font penser ça. J'arrête de croire qu'il y a des raisons si je n'ai pas coupé les ponts plus tôt. Et même si tu es drôle et que tu as éclairé mes années lycée en nous faisant tous rire. Je ne subirai plus ta perversité et ta brusquerie. Tu n'as pas le droit d'être comme ça c'est tout. Ni avec moi, ni avec personne d'autre.
Moi, je te le dis. Je laisse tomber. Je ne crois pas que ce soit dommage.
Je te souhaite bon courage pour la suite et t'assure qu'elle se passera sans moi. 
Tu peux en rire, aucun soucis. J'ai dit ce que j'avais à dire. Fait ce que j'avais à faire.


Il me vient l'envie d'en venir là. Et de supprimer tous nos liens. Me tourner vers le futur et oublier ce qu'il m'a infligé. Je finis par sentir que cette relation ne pourra plus rien m'apporter, que des pincements au coeur. 

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M.

Je ne me mens pas sur ce qui est parti en vrille entre nous et j'en prend la responsabilité. Je sais que la dernière chose gentille que tu m'as dite, c'était ce refus. Tu l'avais fait joliment et au fond, en plus d'accepter le geste, je l'ai apprécié. Je me demande parfois si tu considères que j'ai perdu ta confiance, en t'avouant mes "arrières-pensées". Ou si tu en ris seulement. Au fond, ça ne m'étonnerais même pas. Que vous en riiez seulement. Et si c'est le cas, alors j'aimerais m'en rendre vite compte, histoire de laisser tomber une bonne fois pour toute, l'idée d'une amitié avec toi. Je ne regrette pas ce que je t'ai dit ce jour-là. Il fallait que je le fasse. C'était un peu, genre, inéluctable. Mais je sais aussi que j'ai brisé de mes mains et quasi-volontairement, une amitié qui me faisait tant de bien. Quelque part, on peut se dire que j'ai mérité tout ce mépris, que je ne comprend pas. Tout ce mépris qui me fait peur  parce que quand je me remet en cause, il rajoute du plomb dans la balance qui est contre moi, même quand le sujet est tout autre. Non, M. je ne comprend pas en quoi je suis si méprisable. Et je n'ai aucune idée de comment me protéger de toi. Je pourrais te fuir mais ça n'arrangera rien. Déjà, j'aurais du mal parce que je sais trop comment je t'admire aussi. Et parce que comme je ne comprend pas, je sais que ça me travaillera toujours. De vous tous, je crois que tu es celui qui m'a le plus aidé, fais sourire mais aussi de loin celui qui m'a le plus blessé.
Même si c'est indépendant de ta volonté, que ce soit ta gentillesse ou ta "méchanceté", je n'y suis pas indifférente.
Et c'est tellement destructeur en ce moment pour moi.

Il faudrait que je trouve un moment pour te dire tout ça, avec des mots plus simples.
Mais moi je ne le ferais pas pour me débarrasser de ma tension juste avant le bac, comme tu l'as fait en me balançant tes remarques cinglantes, juste avant le TPbac.


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