M.
Je ne me mens pas sur ce qui est parti en vrille entre nous et j'en prend la responsabilité. Je sais que la dernière chose gentille que tu m'as dite, c'était ce refus. Tu l'avais fait joliment et au fond, en plus d'accepter le geste, je l'ai apprécié. Je me demande parfois si tu considères que j'ai perdu ta confiance, en t'avouant mes "arrières-pensées". Ou si tu en ris seulement. Au fond, ça ne m'étonnerais même pas. Que vous en riiez seulement. Et si c'est le cas, alors j'aimerais m'en rendre vite compte, histoire de laisser tomber une bonne fois pour toute, l'idée d'une amitié avec toi. Je ne regrette pas ce que je t'ai dit ce jour-là. Il fallait que je le fasse. C'était un peu, genre, inéluctable. Mais je sais aussi que j'ai brisé de mes mains et quasi-volontairement, une amitié qui me faisait tant de bien. Quelque part, on peut se dire que j'ai mérité tout ce mépris, que je ne comprend pas. Tout ce mépris qui me fait peur parce que quand je me remet en cause, il rajoute du plomb dans la balance qui est contre moi, même quand le sujet est tout autre. Non, M. je ne comprend pas en quoi je suis si méprisable. Et je n'ai aucune idée de comment me protéger de toi. Je pourrais te fuir mais ça n'arrangera rien. Déjà, j'aurais du mal parce que je sais trop comment je t'admire aussi. Et parce que comme je ne comprend pas, je sais que ça me travaillera toujours. De vous tous, je crois que tu es celui qui m'a le plus aidé, fais sourire mais aussi de loin celui qui m'a le plus blessé.
Même si c'est indépendant de ta volonté, que ce soit ta gentillesse ou ta "méchanceté", je n'y suis pas indifférente.
Et c'est tellement destructeur en ce moment pour moi.
Il faudrait que je trouve un moment pour te dire tout ça, avec des mots plus simples.Même si c'est indépendant de ta volonté, que ce soit ta gentillesse ou ta "méchanceté", je n'y suis pas indifférente.
Et c'est tellement destructeur en ce moment pour moi.
Mais moi je ne le ferais pas pour me débarrasser de ma tension juste avant le bac, comme tu l'as fait en me balançant tes remarques cinglantes, juste avant le TPbac.
Jolie écriture, d'ailleurs.