...De celui qui demain, sera déjà si loin
que je ne serai plus sure, d'avoir connu ses bras.


Je ne sais pas ce que j'aime le plus chez toi. Ton sourire ou ton mystère ? Je ne sais pas. Le fait que ce soit toi qui y ait pensé le premier peut-être aussi. Joue. Ne t'arrêtes pas là , je t'en prie, ou j'aurai un sale goût d'inachevé dans la bouche qui me donnera la nausée. La nausée de tout.

Que tu m'aimes, je m'en fous. Donnes-moi juste de l'espoir et des rêves. Ton cœur, qu'en ferais-je ? J'ai déjà bien trop à faire avec le mien. Souhaites que je t'aime et montre-le moi. Sers moi contre toi un moment. Embrasse moi. Juste le goût de tes lèvres. Et j'aimerai ton sourire, je ne vivrai que pour les instants où je le verrai sur ton visage. Pourras-tu être ça ?

Être mon évasion, ma bêtise, mon bonheur et mon chagrin.

Est-ce que je pourrai parfois me blottir dans tes bras et oublier mes angoisses, mes ténèbres, combien je me sens petite, faible et perdue.


J'ai écris ça à propos de Tx  l'autre soir. Mais ça n'arrivera pas. C'est juste des mots comme ça.

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« Appelons un chat, un chat. Ceci est un échec cuisant. »
Tu as dit ça comme ça. A propos du gâteau que l'on a essayé de faire. Et qui sera sans nul doute immangeable. Tu étais beau et drôle aujourd'hui, c'était un bel après-midi.
Tu ne m'as parlé ni du passé ni du futur. Pourtant quand tu m'as proposé de passer, j'avais peur de notre passé. Peur qu'il se glisse entre nous. Peur d'être seule face à toi. Peur que tu n'aies pas oublié comme les choses ont dérapé. Mais non. Il n'y avait que toi et moi. Quelques souvenirs innocents certes. Mais je me fiche de t'entendre chanter Notre chanson si c'est juste pour ce qu'elle est. Tu sais quand je l'écoute, j'imagine ton odeur, ton épaule humide, ton pull trempé sur mes épaules. Et je me dit qu'on était beaux ce jour-là. Rien de plus.Tu m'as prise dans tes bras avant de partir. J'aurais pu avoir peur mais après les heures qu'on avait passées, j'ai juste trouvé ça beau.
Pour tout ça, merci. Merci d'oublier et de ne pas oublier. 
E* dit que c'est beau, que l'on ait gardé une relation comme ça. Même si en y réfléchissant, c'est une relation étrange. On n'a pas de futur et on le sait, c'est pour ça qu'on est beau. Voila ce qu'elle dit. On est ni des amis, ni des amants. On est toi et moi. J'aime t'embrasser et j'aime quand tu es tendre. Les gens pourraient trouver que c'est immoral. Je pense juste que si je suis pour toi ce que tu es pour moi. On a de la chance.
Merci E.
 
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Quand je relis ces mots que que tu m'as écris. Mon coeur se fend en deux, c'est tout. Je voudrais savoir te guérir de tout. Panser toutes tes plaies. Dans un sens, j'aimerai te suffire. Je me sens tellement protectrice vis à vis de toi. C'est assez bizarre. Je voudrais te faire rire, tout le temps. Je voudrais être à tes côtés à chaque fois que tu courbes le dos. Même si ça me donne la nausée de te voir souffrir, même si j'ai du mal à empêcher mes yeux d'être humides, à ces moments-là. Je voudrais savoir te dire des choses aussi belles que celles que tu me dis. Je voudrai être pour toi un soutien, le même que tu es pour moi. Des fois, je me dis que ça serai tellement plus simple. Si je t'aimais de leur amour, celui qui se vit à deux. Si j'étais celle que tu cherches. Je voudrais te rendre ta confiance, en toi, en l'avenir. T'épauler. Être une sorte de marraine-la-bonne-fée pour toi. T'aider à prendre conscience du type merveilleux que tu es. J'aimerais te sauver.
Parce que je sais qu'en ce moment, personne ne t'égale, personne n'est aussi beau avec moi, personne n'est aussi doux, aussi compréhensif. Moi je ne veux pas te perdre, je veux que tu sois là, toujours là. Je me sens si fière de gagner ta confiance, petit à petit. Je suis si touchée quand tu me dis que tu es là, quand tu m'écoutes et me conseilles quand tu m'engueules parce que je pleure.
Ne t'éloigne pas. Reste là. Reste celui que j'admire tant. 
S'il te plait.

J'écris tellement de lettres, ces temps-ci.En faite, je n'écris que ça. La plupart ne sont jamais lues par leur destinataire (comme celle-ci par exemple). Mais je crois que je vais créer une catégorie ici,un catégorie "lettres ouvertes", Pour n'en perdre aucune.

 
Excuse moi d'avoir fait comme si. Excuse moi de ne pas croire. Excuse moi d'être quelqu'un d'autre. Excuse moi d'avoir quelque chose à me faire pardonner. Si dans les mots «tomber amoureux.» tomber me fait si peur, si peur... J'ai oublié mon coeur dans la poche d'un autre, je n'ai pas d'autre excuse. Ne fais jamais ça, s'il te plait.  Ne t'attarde pas trop sur un sourire, attends celui qui fait tout résonner dans ta poitrine. Son nom dans ma tête est une anagramme du mot aimer. J'ai peur de ça. Je ne veux pas te l'attribuer, je veux attendre. Je veux que le verbe que tu me demande de conjuguer ne rime plus qu'avec sa définition. Dis-moi que tu ne me laissera pas te faire de mal. Dis moi que tu m'arrêtera à temps. Serre-moi, disparais, je ne sais pas. Tout est si flou. Je ne me vois pas dans tes yeux. Je suis peut-être trop insignifiante comparé à toi pour exister à côté de toi. Il est le soleil, tu es la lune et je préfère la nuit. J'ai froid, l'insomnie me tue. Eteins la lumière, qu'on voit comment tu brille. Ne pars pas...Reste loin. Et puis, non. Je sais que tu ne me comprendras pas. Tu ne comprendras pas la ruine de femme que je suis. Il m'a consumée comme l'une de ses cigarettes. Pas finie, éteinte contre mur, jetée au sol sans un regard. Non, je ne sais pas. Parfois, je vis encore. Est-ce bien raisonnable ? Non, je crois qu'on a tort de laisser quelqu'un entrer dans notre poitrine. J'imagine qu'il finit toujours par s'y sentir enfermé. Et puis non, je préfère que tu y croie, toi. Toi, tu mérite qu'une femme soit là et représente autant pour toi que tu représente pour elle. Promet-moi que tu la trouveras, la vraie femme, celle qui aujourd'hui en veut au monde entier de ne pas te trouver. Promet-moi que tu saura lui dire ce qu'il y a de plus beau. Promet moi que tu me laissera admirer votre bonheur. Et puis non. Je sais que je serai jalouse. Je la haïrai, j'en suis sure. Elle ne sera pas assez bien pour toi. Elle ne m'inspirera pas confiance, j'aurais envie de te l'arracher. Je te supplierai de te rappeler de moi, je serai ridicule. Peut-être que ce jour-là, tu me détestera vraiment. Tu détestera ma faiblesse et ma fierté, mon orgueil et ma peur, mon idéalisme et mon défaitisme. J'espère que ce jour n'arrivera jamais. Reste-là. Enfin, peut-être as-tu déjà compris que tu valais beaucoup mieux qu'une idiote comme moi. J'ai si peur que tu m'aimes, mais si tu ne m'aimais plus, est-ce que je serai encore quelque chose ?

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C'est comme un sourire forcé qui écorche la joue. Mais là, c'est des mots gentils qui te brule la gorge. Je dois errer dans l'iréel ou alors j'ai raté un évènement. Ou est-ce que c'est éclats de nous sont des souvenirs de rêves et non de moments passés ? Ou est-ce que ma naïveté se joue de moi comme toujours ? Il parait que c'est fort, l'amitié. Rien du tout. Rien. Des papillons, des fleurs, pas de roche. Pas une cabane, un château de cartes. Des bouts d'égo, déchirés. Il y en a qui mentent d'autres non. Il y en a qui aiment les gens qui les aiment, c'est tellement plus simple. Je vais pas tirer sur tes nattes, on en a plus l'âge. Et je n'en vois pas l'intérêt. Ton bout de moi se craquèle, je te le dis, ça s'effrite, comme de l'ardoise. D'ailleurs, il faut croire que notre histoire est écrite à la craie. Je ne vais pas te courir après, le jeu ne m'amuse plus. Si ton bout tombe, je serai triste devant ses débris, mais je ne prendrai pas de scotch, on a assez ris de moi et de mes façons de m'accrocher le passé sur le front, de contempler mes blessures, sans rien faire pour qu'elles guérissent. Je serai blessée et c'est tout. D'ailleurs c'est déjà fait, je suis blessée de partout. Je ne mérite peut-être pas qu'on s'en soucie d'ailleurs, ce n'est pas si important. Je suis l'enfant.  Les miettes de quelqu'un assemblées n'importe comment. Tout ça t'a peut être fatiguée d'ailleurs, c'est peut être ça. La raison de tout. Ta raison. Celle qui te donne raison.
A toi et je n'ai pas peur de le dire,
Adèle.

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