J'ai un peu disparu ces temps, mais pour la bonne cause, je travaille environ dix heures par jour et il n'y a pas tant de choses à raconter. C'est stressant et je dors trop peu. Il y a les crises de larmes mais il faut que je passe mon permis, ce travail est un peu dur mais en vérité, il me fait grandir. J'ai aimé voir Ly et Dj des amis de ma soeur qui me font rire. Il y a eu la soirée de pleine lune au lac, c'est vrai que c'était super. Puis A. est rentré jeudi. Et il y a eu la soirée d'hier. Arriver lessivée mais avec ce besoin de les retrouver. Il y avait A., M., R. et D. Puis Déesse, R^y et X. sont arrivés. Juste discuter tranquillement au jardin. Rire du travail de R^y à la banque, qui est encore pire que le mien. Je nage aussi vite que M. D. emménage le même jour que moi. D. qui s'exclame "Je t'aime" quand je fais une remarque censée à A. Je suis contente de l'évolution de mes sentiments pour lui, je l'admire mais c'est serein et désintéressé, c'est tellement mieux comme ça. J'ai adoré cette soirée avec eux. Le tour un peu nul aux étangs. ça m'a fait du bien de revoir A. et d'oublier mon ressenti. X. est génial aussi. Le film qu'on connais tous par coeur. La dernière clope. Aller dormir avec Déesse, M. qui vient nous faire peur et qui gratte à la porte, tellement drole. La matinée simple. Le Tshirt de A. que je porte encore. D s'en va, M. va retourner en médecine, rien que d'y penser ça me rend triste. Je veux les revoir tous ensemble, vite !

A côté de ça, en ce moment, il y a un truc qui ne va pas et je ne sais pas quoi. Mais il ne va pas du tout ce truc. J'angoisse et je pleure et je ne sais pas pourquoi. Je suis un peu à bout. 

J'ai oublié de raconter des choses. Il y a eu cette soirée chez D. L'invitation improbable de M. quelques jours auparavant. Ses smileys dans les sms. Inatendu mais tellement cool. Bref cette soirée chez D. Retrouver X. en bas, pour qu'il m'emmène chez D. Avoir la bonne intuition une fois arrivée dans son village, il faut croire que les explication de A. y a 3 ans, m'avaient plus marquées que prévu. Appeler M. au secours parce qu'on est pas sûre. M. et R. qui nous retrouvent. Revoir R. et Jⁿ ensemble comme avant. Le feu qui intoxique, les garçons drôles. Parler avec ma R., rire avec El qui ne zozotte pas. Mx et son rire. M. qui est gentil et drôle. Avoir froid. R. qui veut rentrer mais qui m'invite a rentrer avec elle. D. qui n'est pas très fort pour indiquer un chemin. On ri encore un peu, on parle de tout et de rien. Et partir avec vingt minutes de retard. D. qui dit "Ah mais tu pars aussi.", R. qui dit "A bientôt" en ayant l'air de le penser, ça m'a fait plaisir, moi aussi je veux le recroiser ce petit. Jⁿ qui est encore méchant. Raconter des histoires glauques sur le parking. Se dire qu'on ne prendra pas d'autostoppeur puis se dire au revoir. X. qui nous dépose chez R. Le chat fou, qui veut un calin et qui veut pas me lacher. On discute un peu, comme on l'avait pas fait depuis longtemps. Les parents de R. si gentils au matin, et sa petite soeur drôle. R. qui me dépose à la gare, juste avec le bon timing. 

Rentrer et commencer le travail pour de vrai. Enfin le travail, parce que c'est payé. Les grosses journées un peu stressantes. Mais les maitres-nageuses gentilles et le soleil. Aller nager quand il y a personne. Lire. Revoir des gens de mon collège. Ah comme N. a changé. 

Ce week end là aussi, je veux m'en souvenir. ça a commencé jeudi soir. Je sortais de la gare et il a eu ce superbe arc-en-ciel, que personne ne remarquait autour de moi et pourtant il était tellement clair. J'ai du avoir l'air folle en traversant Gre, je ne le quittais pas des yeux. Reconnaitre M^g devant moi, juste avant notre lieu de rendez vous, la surprendre par derrière. Retrouver J. après tout ce temps. Cette soirée où l'on n'arrivait pas à faire des choix, nous trois les fortes têtes mais nulles en choix. Acheter du rosée et aller se caler dans un parc. Et parler, parler, parler... Jouer à 'je n'ai jamais' mais personne n'avait d'idée. Tout raconter, ce qu'on a raté. Parler du passé un peu. Parler de O. et de Rⁿ qui nous énerve. Parler de politique, elle est intelligente J. mais on a pas les mêmes idées du tout. Encore qu'illusionnée comme elle me semble être c'est plus agréable d'en discuter avec elle qu'avec A. qui n'a pas d'idées malgré tout ce qu'il prétend. Ne pas beaucoup avancer dans nos discussions mais J. a des points de vue intéressants et ça a été cool de discuter de ça avec elle. Rentrer chez M^g et se caler devant un film débile. Se lever trop tôt le matin, être fatiguée mais avoir hâte de pouvoir refaire une soirée comme celle ci avec M^g et J. parce que ça a été génial de les retrouver. Rentrer chez moi à la hâte parce que A. veux que je redescende à 14h pour aller à l'anniversaire de R^y. Arriver chez R^y vers 19h30. Il y a déjà D. et beaucoup de gens que je ne connais pas, mais il y a Aⁿ et je suis contente de le voir. On s'est calé près des chaises où étaient déjà D. et lui, et Jⁿ est arrivé, suivi par B^a et Rⁿ. ça m'a fait tellement plaisir de voir Jⁿ que je ne lui en veux presque pas de m'avoir traitée de salope. D. qui dit qu'il me connait. L'arrivée de Déesse qui fait trop plaisir. Leur dire que R. est rentrée, ça m'a surprise d'être la seule à le savoir. Ils l'ont fait venir et ça m'a fait tellement plaisir de la voir. ça m'a choqué qu'elle ait coupé ses cheveux, elle est trop choue comme d'hab. Et passer la moitié de la soirée sur ce banc, à côté de R. ou Déesse, avoir froid. Mais Jⁿ et M. sont drôles. Le moment chiant où à ma droite D. et R. parle du grand amour de D. et à ma gauche, les autres parlent des plans culs de Rⁿ. Chasser à manger avec ma R. Aⁿ qui m'amène une bière trop gentiment. Jⁿ qui travaille dans une piscine comme moi et qui me fait rire même si eux ils ont la chance d'être assez pour jouer aux cartes. Avoir froid et sommeil. Déesse qui s'en va. A. qui est lourd. Essayer de parler avec B^a. Aller rallumer le feu avec Aⁿ, B^a et D. qui veulent manger des chamalows. D. et R. qui partent trop tôt. M. aussi.Les championnats du monde de trottinette. "On se fait une bataille de coussin". R^y qui me trouve une chambre et qui me propose de me ramener le lendemain, trop gentil quoi. Ne pas dormir ou presque, me réveiller difficilement, ranger un peu. R^y qui me dépose gentiment à l'arrêt de bus. Rentrer chez moi encore plus vite que la veille et aller garder les petites. Nager un km le soir malgré la fatigue. Le théâtre le soir, trop frigoriffiée et fatiguée pour tout comprendre mais ils sont doués ces petits. Apercevoir J. de loin, ça me fait plus rien même si ma L* trouve qu'il est vraiment beau goss et elle n'a pas tort. Saluer rapidement N. que j'adore. Et rentrer. L'aqua-jogging hier. J'ai l'impression que je laisse derrière moi la meilleure partie de mes vacances, ces trois week-end épuisants mais super cool avec ces gens géniaux. J'ai enfin vu R. et Déesse.
 

Mais je suis triste parce que j'adorais Amy Whinehouse.

Quand on ramassait les poubelles, quand on attendait dans le froid au parking, quand on était obligée de rester dans le public pendant Yelle on se disait qu'il fallait en vouloir pour être bénévole dans un festival quand même. Mais au moment de tous se dire au revoir, ça devenait évident qu'il fallait revenir, on disait "A l'année prochaine" avec un peu de hâte. Parce que biensur ça a été dure de les quitter, on a passé 72h tellement intenses tous ensemble. Les concerts, les missions, les pilotes gentils. E.ma Binôme si gentille. R.& V. gentil et drôle. Et N. & S. ces dingues. La fois où on a épaté le chef en usurpant le travail des autres, sans le vouloir. Les Bonhommes des poubelles vertes trop heureux d'avoir à qui parler, les vigiles gentils. Tracter avec Mr Plume orange, "Avec des seins, il me l'aurait pris", les gens qui l'ont déjà et sont frustrant, les "Non merci, j'essaye d'arrêter" et les "je sais pas lire", le beau garçon qui ne veux pas prendre mon programme si j'écris pas mon numéro dedans, mes bracelets-élastiques. Danser avec cet inconnu pendant Santana. Scissor Sisters, juste énorme. 1h, le temps d'accéder au douche. Voir pleins de gens de la fac, voir C. pleins de fois. La billeterie chiante. Les pieds défoncés dès le deuxième jour, à dix heures, les talons en miettes comme si on sortait de boite à 6h du mat'.Les fois où on est pas sérieuse où l'on abandonne nos postes. "Lily" de Aaron, que l'on s'offre alors qu'on est de nettoyage. L'arrivée de X. et A. Le concert de Ben harper, qu'on a attendu dans une foule si dense, où il faisait si chaud et on avait si soif. Rencontrer ce couple, la fille fan de Ben Harper qui est drôle et gentille avec moi, le garçon qui me trouve toujours les places où l'on voit le mieux.On aura bien rigolé pendant 1h30 avec ces inconnus. Aller à notre mission sortie, certainement la plus drôle. N. et S. qui n'en peuvent plus, qui sont en "unplugged" comme dit N., Yelle et son son insupportable à la fin. Lui voler Yelle mais pas arriver à la défendre à deux contre N. Rire avec les festivaliers, se moquer de leur tenue, les bras de N. quand vraiment c'est trop. Le chef qui n'arrive pas à nous faire lever, parce qu'on a trop mal aux pied.Les petits four. Et se dire au revoir après tous ces souvenirs, se dire "à l'année prochaine, c'est presque sur". Le trajet jusqu'au camping qui parait tellement long, Retrouver N. à l'entrée, se dire au revoir, ce clin d'oeil qui fait qu'il manque encore. Etre réveillée par la pluie à 7h, X. et A. qui galèrent à me retrouver, plier la tente en deux-deux mais être trempée quand même. Dire au revoir à ma binôme, qui va me manquer. Ne pas revoir N. et les autres et être un peu déprimée. Rentrer en voiture et ne pas sécher.
C'était génial, j'ai vraiment adoré être bénévole à Musilac. J'ai déjà hate d'être l'an prochain.

 

bonus : 'J'ai envie d'écouter hey joe
- heeey juuude don't make it bad ♪ '

Je n'arrive pas à croire comme c'est bon. D'avoir ces amis-là. Quand je pense à ce dimanche 26 juin où j'ai vraiment touché le fond, à vomir ma solitude. A pleurer une heure dans mon lit, mordant mon poing, avec l'envie de disparaitre. ça faisait deux semaines que j'étais malade et quelque semaine que je ne trouvais plus ma place et que je me sentais vide et seule. Mais ça a commencé quand ma L* malade elle aussi est venue me porter un double-efferalgan bien serrée, ça m'a fait du bien, plus qu'elle me l'apporte que le médicament en lui-même. Et puis laisser tata le lendemain matin était dure, Puis c'est allé de mieux en mieux. Il y a eu l'aprem avec C^o et la soirée avec les garçon, c'était génial et je me sentais bien avec eux. Puis je me suis mise à aller nager et ça me fait énormément de bien à chaque fois. Il y a eu l'aprem où N. & Q. m'ont fait mourir de rire et d'admiration. Puis la rencontre de mes futurs colloc dans ma futur ville, très rassurante. Puis la nuit avec My. L'aprem avec ma petite soeur en ville. Puis cette merveilleuse soirée. Puis le barbecue avec des amis de ma L*, c'était sympa.  Les discussions de mieux en mieux avec M^g.

           Il y a eu cet aprem là avec A. et X. comme tout au long de l'année. Aller au lac, le vent sur les passerelles, nos discutions sur tout. Nos rires. Nous trois, comme d'habitude. Me plaindre pour rire. Les traiter de cons. Les aimer tellement. La piscine après, les regards des gens de mon village. Hé oui, les deux personnes dont je suis presque le plus proche sont deux garçons. Mettre la bâche, c'est dure mais j'étais contente d'y arriver avec mes bras pas musclés. Et diner tous les trois. C'était simple mais c'était génial de m'occuper comme ça. Il me font rire, il sont géniaux. Nous trois c'est génial.
          Il y a eu ces soirées avec E., regarder deux films géniaux. Me sentir bien à ses côtés. Ses commentaires qui font rires, son odeur, sa voix en vrai. Même s'il se moque de moi pour D., même s'il n'est pas fier de moi pour NZ et toutes ces histoires nulles. Ses bras très fort quand il part.
         Et cet aprèm avec A. et M. l'accrobranche. Les tyroliennes, les "Gut" criés très fort. Les fois où je fais attendre M., les fois où l'on se moque des petits, les fois où il me fait rire, celles où je le fait rire. Les "puuutes". Les arbres qui bougent. La vue magnifique. Les fois où il sont trop grand, les fois où je suis trop petite. M. qui m'a tendu la main dans un filet que je n'arrivais pas à monter. Les fois où il a tendu les ateliers pour moi, de façon si attentionnée et parfaite. Voila mes mains sont défoncés maintenant mais j'ai adoré passé cette aprem là avec eux. J'ai beaucoup ri, crié. Et surtout j'ai adoré les voir tous les deux.